19 avril 2018 - 00:00
Galaxie et sa jungle maskoutaine
Par: Maxime Prévost Durand
« Quand on vient au Zaricot, la salle se transforme en genre de jungle » - Olivier Langevin, chanteur et guitariste de Galaxie.   Photo Courtoisie Marc-Étienne Mongrain

« Quand on vient au Zaricot, la salle se transforme en genre de jungle » - Olivier Langevin, chanteur et guitariste de Galaxie. Photo Courtoisie Marc-Étienne Mongrain

« Quand on vient au Zaricot, la salle se transforme en genre de jungle » - Olivier Langevin, chanteur et guitariste de Galaxie.   Photo Courtoisie Marc-Étienne Mongrain

« Quand on vient au Zaricot, la salle se transforme en genre de jungle » - Olivier Langevin, chanteur et guitariste de Galaxie. Photo Courtoisie Marc-Étienne Mongrain

Chaque fois que Galaxie fait paraître un nouvel album, Saint-Hyacinthe est toujours l’un des premiers arrêts inscrits à l’agenda d’Olivier Langevin et sa troupe en tournée. La sortie de Super Lynx Deluxe, 5e album de la formation rock, n’y fait pas exception, alors qu’un spectacle est prévu samedi soir devant un Zaricot plein à craquer.


« Ce sera le 4e show de la tournée. D’habitude, on joue toujours à Lavaltrie et Saint-Hyacinthe en premier, mais cette fois les choses se sont présentées un peu différemment. Les gens de Saint-Hyacinthe seront quand même parmi les premiers. C’est rendu un classique pour nous de rôder le show en passant par le Zaricot. On sait que le monde est l’fun là », soutient le leader de Galaxie, Olivier Langevin.

Au fil des années, c’est une véritable relation d’amour qui s’est installée avec le public maskoutain. La preuve? Même plusieurs mois à l’avance, tous les billets étaient déjà vendus.

« Ça fait longtemps qu’on va jouer là et les gens connaissent beaucoup ce qu’on fait. Quand on vient au Zaricot, la salle se transforme en genre de jungle. Le monde est à la fois crinqué et attentif. C’est un endroit où on peut s’en permettre beaucoup musicalement dans nos moments d’improvisation. »

Pour ce spectacle, les nouvelles chansons tirées de Super Lynx Deluxe, paru plus tôt en février, seront évidemment à l’avant-plan. Avec un titre pareil, on pourrait croire que Galaxie a une obsession pour les félins, eux qui ont également fait paraître l’album Tigre et Diesel en 2011. Mais Super Lynx Deluxe est en fait le nom d’une guitare.
Pour la petite histoire, Fred Fortin avait trouvé une basse qui lui plaisait sur Kijiji. Une fois chez le particulier, il a appris qu’il s’agissait d’une Cougar, puis le vendeur a montré la guitare qui allait avec, une Super Lynx Deluxe. Olivier Langevin y a vu un signe de la vie et n’a eu d’autre choix que de l’acheter. Bien que l’anecdote ait inspiré le titre de l’album, cette Super Lynx Deluxe n’a finalement joué aucune note sur le disque.

Ce 5e opus de Galaxie s’inscrit dans la continuité des albums précédents, la signature rock qui allie électro et distorsion étant toujours aussi perceptible. Olivier Langevin avoue par ailleurs avoir voulu exploiter au maximum les grooves à la Beastie Boys. « Ça a toujours été là, mais ce l’est encore plus maintenant », lance-t-il.

Après quelques spectacles en salle, dont celui au Zaricot samedi, Galaxie sera dans bon nombre de festivals au Québec cet été. Ils seront notamment la tête d’affiche d’un concert au MTELUS dans le cadre des Francos de Montréal, en plus d’offrir des prestations au Festivoix de Trois-Rivières, au Festival en chanson de Petite-Vallée, à La Noce au Saguenay, au Festival d’été de Québec et… au Festival des camionneurs de la Doré.

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