Il semble maintenant établi que la Compagnie de la Baie d’Hudson, dont fait partie Zellers, n’aurait pas retenu le magasin de Saint-Hyacinthe pour le convertir en une autre bannière, comme ce pourrait être le cas pour certaines succursales ailleurs au Québec.

« Présentement, le dossier de la résiliation du bail de Zellers est dans les mains de notre contentieux. Il restait encore entre 17 et 18 ans de bail au contrat. Nous cherchons un terrain d’entente quant au montant qui nous sera versé en guise de compensation », a expliqué le directeur général des Galeries, André Brochu. Ce dernier souhaite que cette situation soit régularisée avant de spéculer sur les commerces qui pourraient venir combler ce grand local laissé vacant. « Nous avons réfléchi à différents scénarios, mais dans le domaine immobilier, on fonctionne avec la demande du marché », a-t-il rappelé. Ainsi, la superficie du magasin pourrait demeurer inchangée ou encore être scindée en plus petits espaces locatifs selon les besoins des commerçants qui se montreront intéressés. « Nous ne sommes pas fixés et nous ne fermons la porte à aucune possibilité, a ajouté M. Brochu. Les annonces viendront en temps et lieu, mais il ne faudrait pas se surprendre que cela prenne quelques mois avant de ficeler le projet. »La fermeture du magasin Zellers entraînera la disparition d’une centaine d’emplois. La succursale des Galeries St-Hyacinthe avait ouvert ses portes en même temps que le centre commercial, en 1972.