8 février 2018 - 00:00
GMC Terrain 2018 : un tas de petites choses
Par: Marc Bouchard
Photo General Motors du Canada

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Le GMC Terrain, tout comme son quasi-jumeau le Chevrolet Equinox, a subi en 2018 une refonte complète. Même s’il partage plusieurs composantes avec son cousin, le Terrain a quand même une personnalité bien à lui, GMC étant considéré comme la version haut de gamme de Chevrolet.


Physiquement, son style n’est pas sans rappeler l’Equinox. De même dimension (il reprend la même plateforme), il a tout de même un petit quelque chose de plus. Car GMC, c’est aussi la version la plus musclée de la famille, destinée clairement à affirmer un petit côté macho, ce qui est particulièrement vrai quand on regarde la calandre plus imposante et entièrement chromée dans la version Denali.
Dans l’ensemble, cependant, le petit Terrain a des qualités physiques que l’on ne peut négliger : son pilier C qui donne l’impression que la glace latérale s’allonge vers l’arrière, par exemple, crée un effet des plus réussis.
L’habitacle est aussi un pas en avant. Le Terrain misant sur une allure haut de gamme, il dispose de sièges de cuir, chauffants, même dans les versions d’entrée de gamme. L’espace y est intéressant, même pour les passagers arrière, et la portion du chargement se fait sans encombre et sans trop d’efforts.
Mais il y a un tas de petites choses, certaines agréables, d’autres moins, qui contribuent aussi à la personnalité du Terrain.
Du bon et du moins bon
Première petite chose, la présence du moteur 1,5 litre turbo 4 cylindres sous le capot de ma version SLE. Jumelé à une boîte de vitesse 9 rapports, étonnamment efficace faut-il le préciser, le moteur manque un peu de vitamine quand on le sollicite avec trop d’ardeur. En d’autres mots, les entrées sur l’autoroute semblent parfois un peu ardues, et l’atteinte de la vitesse de croisière plus longue qu’on ne pourrait le souhaiter.
Mais, et c’est là la beauté de ce moteur, en zone urbaine, il se démène avec une grande aisance avec ses 170 chevaux et permet de rouler sans encombre ni anicroche. Mieux encore, avec cette motorisation, le GMC Terrain affiche une consommation, réaliste, de 7,6 l aux 100 km. Évidemment, nous avons fait un peu plus, froidure oblige, mais bien en deçà de 9 l aux 100 km, ce qui est exceptionnel.
Deuxième petite chose : oubliez la présence d’un levier de vitesse. Le GMC Terrain dispose plutôt de boutons servant de transmission et disposés de gauche à droite dans la console centrale. Une disposition à laquelle on s’habitue, un peu, mais qui demande quand même un certain effort. Pire encore, il est possible de changer les vitesses en mode manuel, mais il faut utiliser le bouton le plus à droite, directement devant le passager. Heureusement, personne ou à peu près ne s’en sert.
Troisième petite chose : les assises sont courtes. Ce qui, dans mon cas d’homme horizontalement plus large, est moins un problème. Mais Chérie et ses longues jambes (et ce fut aussi le cas d’un autre passager) a trouvé les longues randonnées plus longues que prévues, ses cuisses n’ayant pas le support requis.
Quatrième petite chose : le clignotant est insupportable. J’ai un beau-frère qui remarque dans chaque véhicule le bruit des clignotants et qui m’a souligné le détail, auquel j’ai prêté attention une fois. Puis, j’ai été incapable de l’oublier. Le bruit est assourdissant au point où je préférais l’éteindre au feu rouge!
Cinquième petite chose : le système multimédia est particulièrement réussi. Oui, il faut s’abonner à OnStar pour en tirer profit au maximum, mais il est simple, facile et le système audio propose une sonorité exceptionnelle.
Sixième petite chose : le Terrain est sécuritaire. Rouage intégral, système électronique embarqué et même système pour ne pas oublier les occupants sur le siège arrière, tout y est… sauf le détecteur d’angles morts que j’aurais bien apprécié.
En résumé
Le GMC Terrain est un véhicule digne de mention. Oui, il est un peu plus cher que son cousin Equinox, notre modèle s’offrant à un peu plus de 30 000 $. Mais il faut bien avouer qu’il en propose bien assez pour justifier ce prix et est un tantinet plus luxueux. Il n’y a rien de mal à se gâter un peu.

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