26 octobre 2017 - 00:00
Grève lundi dans les CPE
Par: Le Courrier
Plusieurs centres de la petite enfance dans la région seront fermés ce lundi.   Photothèque | Le Courrier ©

Plusieurs centres de la petite enfance dans la région seront fermés ce lundi. Photothèque | Le Courrier ©

Plusieurs centres de la petite enfance dans la région seront fermés ce lundi.   Photothèque | Le Courrier ©

Plusieurs centres de la petite enfance dans la région seront fermés ce lundi. Photothèque | Le Courrier ©

Les parents devront dénicher un plan B pour faire garder leurs jeunes enfants le lundi 30 octobre. Les centres de la petite enfance (CPE) affiliés à la CSN (voir encadré) seront en grève pour une journée, à moins d’un revirement de dernière minute.


Deux séances de négociations sur le renouvellement des conventions collectives étaient prévues mardi et mercredi (hier), mais les parties n’arrivaient pas à s’entendre sur la question de la rémunération, notamment. Les syndiqués réclament les mêmes hausses salariales que celles accordées au secteur public. « Les travailleuses refusent les reculs demandés aux régimes d’assurance et de retraite », a affirmé Louise Labrie, porte-parole du comité national de négociation des CPE à la Fédération de la santé et des services sociaux (FSSS), affiliée à la CSN.
Les négociations n’ont pas non plus débloqué sur des enjeux que le syndicat décrit comme étant « liés à la mission même des CPE », à savoir la protection de la qualité éducative, le soutien aux enfants ayant des besoins particuliers et les ratios d’enfants par éducatrice, entre autres. « Les travailleuses en CPE n’accepteront jamais de participer au nivellement de la qualité des services vers le bas, voire vers la médiocrité, que tente d’imposer la partie patronale dans cette ronde de négociations », a lancé le vice-président et responsable du secteur des CPE à la FSSS-CSN, Dany Lacasse.
Le mouvement de grève touche environ 578 installations à travers le Québec, qui regroupent 11 000 travailleuses. La FSSS-CSN a aussi averti qu’en cas « d’échec des pourparlers », le syndicat détient un mandat pour cinq autres journées de grève.
Une trentaine de rencontres de négociations ont tout de même permis jusqu’ici de régler la plupart des conditions de travail non pécuniaires, affirme le syndicat. Le Conseil du trésor, le ministère de la Famille et les associations d’employeurs sont également à la table de négociations.
« Ça fait plus de deux ans et demi que nous sommes sans convention collective et sans protection contre la détérioration de nos conditions de travail due aux politiques d’austérité du gouvernement », a dénoncé Louise Labrie. Soulignant le plus récent surplus budgétaire enregistré par Québec, qui s’est élevé à 4,5 G$, Dany Lacasse affirme pour sa part que « la partie patronale détient les clés d’un règlement satisfaisant ». 

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