6 juin 2013 - 00:00
Groenland : le commencement
Par: Le Courrier
Avec la sortie de son premier album <em>The Chase</em>, Groenland propose une pop recherchée avec une touche d'électro.

Avec la sortie de son premier album <em>The Chase</em>, Groenland propose une pop recherchée avec une touche d'électro.

Avec la sortie de son premier album <em>The Chase</em>, Groenland propose une pop recherchée avec une touche d'électro.

Avec la sortie de son premier album <em>The Chase</em>, Groenland propose une pop recherchée avec une touche d'électro.

Groenland est né du noyau créatif de Sabrina Halde et Jean-Vivier Lévesque. À deux, ils ont formé le sextuor montréalais qui a sorti, en avril, un premier album The Chase qui ne passe pas inaperçu.

C’est à l’université, dans un café étudiant où travaillait Sabrina Halde, que ces deux connaissances du cégep ont pris conscience de leurs affinités sur le point musical. Au début, ils se destinaient plutôt à un duo électro. Mais cela devenait compliqué.

« Nous étions trop impatients, raconte la chanteuse qui a fait ses études secondaires au Collège Saint-Maurice de Saint-Hyacinthe. « Jean-Vivier était issu d’une autre formation [Le Roi Poisson]. C’était une manière pour lui de se relancer. De mon côté, j’avais quelques compositions à mon actif et j’étais certaine de vouloir faire de la musique dans la vie. »Graduellement, les musiciens Jonathan Charette, à la batterie, Simon Gosselin, à la basse, Gabrielle Girard-Charest, au violoncelle, et Fanny C. Laurin, au violon, se sont greffés au duo formé de l’auteure et compositrice Sabrina Halde et du compositeur, « maître d’orchestre » et claviériste Jean-Vivier Lévesque. À l’inverse du nom que porte la formation, The Chase est tout sauf froid. Avec la complicité de Philippe B et Guido Del Fabbro (Pierre Lapointe), l’album propose une pop recherchée et rythmée à laquelle s’ajoute une touche d’électro. Les arrangements sont soignés et la voix chaleureuse de Sabrina Halde, appuyée par des notes de cordes et de piano, ajoute un brin de naïveté dans l’air. Bref, un vent de fraîcheur en cette saison estivale qui approche.Néanmoins, l’album n’est peut-être pas ce qu’il y a de plus accessible pour le grand public à la première écoute. Il faut dire que cela était loin d’être une préoccupation pour Goenland. « On ne voulait pas faire une pop facile, précise la chanteuse. On écoute beaucoup Beck ou Radiohead, ce qui n’est pas accessible au grand public non plus. C’est vrai qu’on est dans un entre-deux, la pop et l’électro. Mais le positif est que l’on va chercher des gens des deux côtés. »Avec des textes anglophones, il y aurait des raisons de croire que la formation souhaite faire voyager sa musique à l’international, bien qu’il s’agisse d’un choix purement « instinctif », selon l’auteure. D’autant plus que, sur certains blogues, les comparaisons avec le groupe Arcade Fire se font nombreuses. Une analogie qui réjouit évidemment la troupe.« C’est difficile pour nous de comprendre cette comparaison-là parce qu’Arcade Fire est vraiment meilleur, dit-elle en riant. Mais le groupe fait partie de nos influences et nos instruments sont semblables. Alors oui, il peut y avoir un certain rapprochement à faire. » « Mais en ce qui concerne nos ambitions, c’est certain que l’on aimerait vivre de notre musique. On prend ce qui vient et on espère vivre longtemps. »Le groupe Groenland présentera The Chase, samedi, dans le cadre d’un spectacle au Zaricot, dès 20 h.

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