En lisant le guide, j’ai été bouche-bée par la fourberie de la part de la Ville. Comme par exemple, en page 3, le maire cite : « la Ville ne peut agir seule pour favoriser la biodiversité. Il revient à chacun, sur son terrain privé… ». Euh pardon? Qu’avez-vous dit? Qu’est-ce que la Ville a fait cette été?

On cite aussi dans le guide en page 9 : « La rivière Yamaska et ses affluents abritent près de 50 espèces de poissons dont plusieurs représentent un intérêt pour la biodiversité ou la pêche sportive… » Peut-on ajouter que la plupart sont morts?

Autre exemple de citation de la part de M. le Maire en parlant de la Ville : « Elle amorce aussi de nouveaux projets porteurs pour notre communauté tels le verdissement du parc des Sociétaires ». Ce projet n’est-il pas plutôt pour cacher le chemin de fer qui traverse la Ville et transporte du gaz? De plus, qui veut aller faire un pique-nique sur le bord de la 116?

Je ne juge aucunement le travail fait pour ce guide. Les images prises par Caroline Cormier sont magnifiques. Je déplore qu’on ne parle en aucun cas de la situation produite au mois de juillet. Demandez-moi de lire attentivement votre guide et de croire en vos belles paroles. Dans toutes ces informations, aucune mention du déversement. Honnêtement, j’aurais aimé voir la Ville parler cœur-à-cœur avec ces citoyens, surtout après l’envoi d’un tel document. On nous dit même que la situation de la rivière est bonne à un point tel que la baignade est possible (p.10). Vraiment?

À la page 18 du guide, on nous indique plusieurs façons de contribuer à la protection des richesses naturelles comme une déclaration d’intention ou une servitude de conservation (entente légale) et la Ville dans tout cela. Silence radio! C’est malheureux. Il faudra patienter deux ans avant d’obtenir les recommandations de OBV Yamaska.