22 Décembre 2016 - 00:00
Le budget 2017
Hausse de 1,5 % du compte de taxes en 2017 
Par: Benoit Lapierre
Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, au cours de la conférence de presse d’hier matin sur le budget. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, au cours de la conférence de presse d’hier matin sur le budget. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, au cours de la conférence de presse d’hier matin sur le budget. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le maire de Saint-Hyacinthe, Claude Corbeil et le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau, au cours de la conférence de presse d’hier matin sur le budget. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après une année 2016 sans hausses de taxe ou presque en milieu résidentiel, le passage à 2017 s’opèrera dans la continuité pour les contribuables maskoutains.


Les prévisions budgétaires que le conseil municipal a adoptées lundi n’entraîneront qu’une hausse moyenne de 1,5 % du compte de taxes, ce qui représente à peine 34,40 $ de plus pour une résidence évaluée à 244 007 $, avec piscine.

En 2016, le dépôt d’un nouveau rôle triennal d’évaluation, marqué par une forte hausse des valeurs taxables, avait permis à l’administration municipale d’abaisser le taux de la taxe foncière de 77 cents à 72,5 cents par tranche de 100 $ d’évaluation sans empêcher une croissance des revenus.

Pour 2017, ce taux sera majoré de 0,01 $, passant à 73,5 cents, ce qui représente une hausse d’à peine 1,37 %. La taxe sur l’eau potable (75 $), la taxe sur les piscines (50 $) et la taxe sur le traitement des matières résiduelles (150 $) demeurent aux mêmes taux, mais la taxe sur l’assainissement des eaux grimpe de 130 à 140 $, et cela pour accélérer le remboursement de la dette sur le projet de biométhanisation.

Là où elle s’applique, la taxe pour la vidange des installations septiques demeurera de 110 $ par an. Quant à la surtaxe sur les terrains vagues desservis, laquelle a remplacé la taxe foncière sur ces immeubles en 2016, son taux passe de 96,6 cents à 1,225 $, ce qui représente une majoration de 26,81 %. Par cette mesure, la Ville veut inciter les propriétaires concernés à mettre en valeur leurs espaces vacants par des projets immobiliers. Une troisième augmentation de cette taxe surviendra en 2018, alors qu’elle atteindra le double de la taxe foncière, le plafond de taxation fixé par la loi dans le cas de terrains vacants desservis.

La taxe sur les immeubles non résidentiels (taxe d’affaires), de même que la taxe sur les immeubles industriels bougeront à peine, leurs taux passant de 1,62 à 1,63 $ par tranche de 100 $ d’évaluation.

Dette et service de la dette

Une part de 15 % des revenus anticipés en 2017 sera appliquée au financement du service de la dette, laquelle représentera une dépense de 14 103 943 $ en remboursement de capital et en paiement d’intérêts, comparativement à 12 714 368 $ en 2016. Il s’agit d’une augmentation de 1 389 575 $ (+10,93 %) qui résulte des quatre émissions d’obligations effectuées en 2016, a expliqué le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau.

Quant à la portion de la dette à long terme qui est à la charge de l’ensemble des contribuables, elle est passée de 32,17 M$ en 2012 à 23,45 M$ en 2016, ce qui représente une baisse de 8,7 M$ en quatre ans. « Saint-Hyacinthe est la ville qui affiche le plus bas taux d’endettement au Québec », affirme Louis Bilodeau.

Toutefois, au cours des années qui viennent, le projet du centre des congrès et celui du tunnel Casavant ne seront pas sans impact sur la dette. Il faut aussi considérer que la Ville, dans son estimation de la dette, ne tient pas compte du règlement d’emprunt 413 au montant de 72 M$ servant à financer le projet de biométhanisation et couvrant la part de la Ville de 31 M$. Selon ce qu’a expliqué M. Bilodeau, il s’agit d’une dette autofinancée, c’est-à-dire qu’elle sera remboursée à même les revenus générés par la biométhanisation.

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