15 janvier 2015 - 00:00
Horodateurs : les grands oubliés
Par: Le Courrier

Notre organisme, le ­Regroupement ­Maskoutain des Utilisateurs du Transport Adapté (RMUTA), est un organisme dont la mission principale est de défendre les droits et promouvoir les intérêts des personnes ­handicapées et à mobilité réduite à l’égard du ­transport adapté. Par la bande, tout ce qui concerne l’accessibilité universelle et les ­facilités de ­déplacement connexes de ces ­personnes nous tiennent à coeur.

Nous avons été interpellés par le texte de Mme Diane Boucher paru à la page 11 (Forum) du Courrier de Saint-­Hyacinthe du 8 janvier qui, entre autres, ­faisait valoir les difficultés des personnes à mobilité réduite et des personnes ­handicapées pouvant utiliser un véhicule et devant stationner aux endroits où il y a les nouveaux parcomètres. Nous pouvons aussi ajouter les familles avec de jeunes enfants, les personnes ayant des objets à transporter, etc. Nous ne nous ­attarderons pas longtemps sur l’aspect économique du dossier, car la majorité des personnes concernées ont donné leur opinion sur le sujet que ce soit au niveau des commerçants et des utilisateurs. Il ne faut pas oublier que la gratuité de ces places de stationnement a également été réduite. Nous sommes d’ailleurs ­solidaires avec eux. Il ne faut pas oublier que la plage horaire de ces places de ­stationnement offrant la gratuité a ­également été réduite, sans oublier l’ajout de nouvelles places payantes.

L’emplacement de notre bureau qui est situé au centre-ville, comme bien d’autres organismes communautaires, nous ­permet de constater les difficultés rencontrées par les utilisateurs de ces nouveaux parcomètres. Pour la majorité des ­emplacements de ces derniers, les ­endroits de paiement sont éloignés de ceux-ci et sont parfois difficiles à ­repérer. Certains des endroits de ­paiement ne sont pas sur le même côté de la rue ou tout ­simplement sur une autre. Pour illustrer la situation, ­prenons la semaine du 5 janvier où nous avons eu toute la ­panoplie de changement de ­température ­inimaginable (neige, pluie, glace et grand froid). Imaginez une ­personne avec une marchette ou qui a tout simplement des problèmes ­d’équilibre et un parent avec son jeune enfant dans les bras ou en ­poussette ­devant faire une ­centaine de pieds, ­traverser la rue pour payer, ­retraverser la rue pour revenir, car ­l’endroit où il doit se rendre est sur ce côté! N’oublions pas aussi notre lot de rues en pente au centre-ville qui ajoute aux ­complications rencontrées. Sur un ton humoristique, on pourrait ajouter un ­système de ­remonte-pente pour aider! ­Ceci étant dit, on peut facilement ­comprendre qu’il y a une augmentation des risques de chute ou d’accident, et par conséquent, des blessures de diverses ­natures. ­Pourra-t-on en mesurer et ­quantifier les conséquences?  

Ces dernières années, beaucoup ­d’efforts ont été fournis par le milieu ­municipal et ses partenaires pour mettre en place des politiques des plus louables à l’égard des citoyens de la région. ­Pensons, entre autres, à la Politique ­familiale et des Aînés (MADA) de la MRC des Maskoutains, de la Politique ­citoyenne et du Plan d’action à l’égard des personnes handicapées de la Ville de Saint-Hyacinthe. De belles réalisations ont été mises en place et d’autres sont à venir.Cependant, nous pensons que ­l’application des nouveaux parcomètres malgré leur technologie avancée aura des impacts sur le quotidien des personnes à mobilité réduite et des personnes ­handicapées qui hésiteront à se déplacer dans les endroits où il y a les nouveaux ­parcomètres. Il pourrait en résulter une ­augmentation de l’isolement, une ­réduction de l’autonomie des gens, une diminution des possibilités ­d’intégration, une ­participation moins active dans les ­organismes communautaires et de loisirs. Peut-être que le transport adapté se ­verra une solution de rechange pour les ­personnes à mobilité réduite et les ­personnes handicapées qui voudront tout de même se déplacer dans les ­endroits qu’elles désirent! Le transport adapté offre la possibilité d’être ­accompagné et être pris en charge (porte-à-porte) par un chauffeur. Il s’agit d’une façon sécuritaire de se ­déplacer. ­L’utilisation de ce service ­essentiel pour les ­personnes à mobilité ­réduite et les ­personnes handicapées ­pourrait s’avérer moins dispendieuse pour l’usager qui ­répond aux critères d’admissibilité si on enlève le coût du stationnement et ­l’utilisation d’un véhicule par ce dernier! Il s’agit d’une option qui pourrait s’avérer intéressante. Mais encore là, il s’agirait d’une dépense supplémentaire pour les ­municipalités de la MRC des ­Maskoutains qui se sont vus réduire leur financement gouvernemental ces ­dernières ­années.Pour conclure, nous respectons les élus qui doivent régulièrement prendre des décisions qui ne sont pas toujours faciles et populaires. Le message de Mme ­Boucher et le nôtre se veulent ­constructifs. Il vient rappeler que les ­personnes vulnérables ne sentent pas toujours faire partie de l’équation et leurs opinions prises en considération. À cet égard, ­plusieurs organismes communautaires, dont le nôtre, seront toujours ­disponibles et heureux de participer aux différentes consultations stratégiques.

Cependant, nous pensons que ­l’application des nouveaux parcomètres malgré leur technologie avancée aura des impacts sur le quotidien des personnes à mobilité réduite et des personnes ­handicapées qui hésiteront à se déplacer dans les endroits où il y a les nouveaux ­parcomètres. Il pourrait en résulter une ­augmentation de l’isolement, une ­réduction de l’autonomie des gens, une diminution des possibilités ­d’intégration, une ­participation moins active dans les ­organismes communautaires et de loisirs.

Peut-être que le transport adapté se ­verra une solution de rechange pour les ­personnes à mobilité réduite et les ­personnes handicapées qui voudront tout de même se déplacer dans les ­endroits qu’elles désirent! Le transport adapté offre la possibilité d’être ­accompagné et être pris en charge (porte-à-porte) par un chauffeur. Il s’agit d’une façon sécuritaire de se ­déplacer. ­L’utilisation de ce service ­essentiel pour les ­personnes à mobilité ­réduite et les ­personnes handicapées ­pourrait s’avérer moins dispendieuse pour l’usager qui ­répond aux critères d’admissibilité si on enlève le coût du stationnement et ­l’utilisation d’un véhicule par ce dernier! Il s’agit d’une option qui pourrait s’avérer intéressante. Mais encore là, il s’agirait d’une dépense supplémentaire pour les ­municipalités de la MRC des ­Maskoutains qui se sont vus réduire leur financement gouvernemental ces ­dernières ­années.

Pour conclure, nous respectons les élus qui doivent régulièrement prendre des décisions qui ne sont pas toujours faciles et populaires. Le message de Mme ­Boucher et le nôtre se veulent ­constructifs. Il vient rappeler que les ­personnes vulnérables ne sentent pas toujours faire partie de l’équation et leurs opinions prises en considération. À cet égard, ­plusieurs organismes communautaires, dont le nôtre, seront toujours ­disponibles et heureux de participer aux différentes consultations stratégiques.

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