15 avril 2021 - 07:00
Incursion au centre de vaccination du Pavillon La Coop à Saint-Hyacinthe
Par: Maxime Prévost Durand
Depuis quelques semaines, les gens savent dès leur arrivée quel vaccin est utilisé grâce à une affiche installée à l’entrée du centre de vaccination. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Depuis quelques semaines, les gens savent dès leur arrivée quel vaccin est utilisé grâce à une affiche installée à l’entrée du centre de vaccination. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lors des plus grandes journées, entre 1400 et 1500 personnes peuvent être vaccinées contre la COVID-19 au centre de vaccination du Pavillon La Coop. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Lors des plus grandes journées, entre 1400 et 1500 personnes peuvent être vaccinées contre la COVID-19 au centre de vaccination du Pavillon La Coop. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Près de quatre mois après que le Pavillon La Coop a été converti en centre de vaccination, LE COURRIER a pu visiter ce site, l’un des plus importants déployés par le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Est. Tour d’horizon.

« Dans nos bonnes journées, on peut vacciner entre 1400 et 1500 personnes ici », mentionne Nathalie Chénier, directrice de la vaccination pour le CISSS de la Montérégie-Est. Ce chiffre est principalement tributaire du nombre de doses reçues. Lors de notre visite, le 7 avril, près de 1200 doses devaient être administrées cette journée-là.

« Pour l’instant, on est loin d’être à notre capacité maximale », ajoute-t-elle, en évoquant qu’un plus grand nombre de personnes pourrait être vacciné chaque jour si plus de vaccins étaient reçus. Cela dit, toutes les plages horaires sont comblées à Saint-Hyacinthe, indique-t-elle.

« Dès qu’on aura plus de doses, on pourra ajouter plus de cliniques et avoir des heures d’ouverture plus longues. »

À l’entrée, une pancarte indique quel vaccin est administré. Ce jour-là, Pfizer-BioNTech est au menu.

« Maintenant, on affiche le produit qu’on utilise et les gens voient déjà quelle sera la date pour leur deuxième rendez-vous », souligne Mme Chénier.

Cette pratique n’a pas toujours été en vigueur. Lors des premières semaines de la campagne de vaccination, les gens savaient seulement une fois arrivés à la table de vaccination quel vaccin allait leur être administré. Lorsqu’il s’agissait du vaccin d’AstraZeneca, lequel a soulevé son lot de questionnements depuis son autorisation, il est arrivé quelques fois que des gens ont refusé leur dose et sont repartis sans être vaccinés, reconnaît la directrice de vaccination. « C’est vraiment à géométrie variable, mais c’est de l’ordre de 4-5 % des gens environ », soutient-elle.

Cela a forcé une certaine gestion logistique supplémentaire pour s’assurer de ne perdre aucune dose, ce qui a été réussi, assure Mme Chénier.

Une seule livraison de doses d’AstraZeneca avait toutefois eu lieu jusque-là au Pavillon La Coop, si bien que la clinique de vaccination n’a pas eu à jongler trop souvent avec cette problématique. Une nouvelle livraison a eu lieu dans les derniers jours et permet dorénavant aux gens de 55 ans et plus de prendre rendez-vous au site maskoutain pour recevoir spécifiquement le vaccin d’AstraZeneca. La campagne régulière, avec les vaccins de Pfizer-BioNTech et Moderna, se poursuit quant à elle en respectant l’ordre des clientèles prioritaires visées.

Parcours de visite

Au sein du Pavillon La Coop, la clinique de vaccination côtoie celle de dépistage pour la COVID-19, mais les deux sections possèdent leur propre entrée et les clientèles ne se croisent jamais.

À leur arrivée, les gens doivent confirmer qu’ils ont bien pris rendez-vous pour la vaccination. Une personne qui se présente sans avoir de rendez-vous devra rebrousser chemin, « à moins d’une situation exceptionnelle », affirme Nathalie Chénier, en rappelant que « pour éviter des attroupements, on demande aux gens d’arriver un maximum de cinq minutes à l’avance pour leur rendez-vous ».

Une fois les étapes de désinfection des mains et de changement de masque passées, les gens vont s’inscrire, puis se dirigent vers la salle d’attente, où des dizaines de chaises sont disposées à deux mètres de distance. Chaque fois qu’une personne se lève, un employé vient désinfecter la chaise.

Huit tables de vaccination sont disponibles au Pavillon La Coop. Selon le nombre de doses à passer dans la journée, toutes les tables peuvent être utilisées.

Une fois vaccinés, les gens retournent dans la salle d’attente pour une période d’observation de 15 minutes avant de partir, « un principe de vaccination », précise Mme Chénier. En cas de malaise, une aire de premiers soins est disponible.

En coulisses, deux grands congélateurs et un réfrigérateur sont disponibles pour entreposer les doses reçues. « Selon le vaccin, la préparation se fait à la pharmacie [érigée un peu en retrait] ou directement à la table. Chacun a sa spécificité. »

Lors d’une journée typique, plus d’une quarantaine de professionnels de la santé travaillent au Pavillon La Coop dans le cadre de la campagne de vaccination.

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