21 avril 2016 - 00:00
Investir dans un immeu­ble loca­tif, est-ce pour vous?
Par: Le Courrier


Les fai­bles taux d’inté­rêt vous don­nent en­vie de deve­nir pro­prié­tai­re d’un immeu­ble loca­tif? Cela peut être pro­fi­ta­ble, mais atten­tion : avant de vous enga­ger dans un tel in­ves­tis­se­ment finan­cier, mieux vaut savoir si cela vous con­vient!

Soyons clairs : ache­ter et gérer un immeu­ble lo­ca­tif exige de l’argent — beau­coup d’argent. Aurez-vous les moyens de payer tous les frais reliés à l’achat tels que l’inté­rêt hypo­thé­cai­re, la taxe muni­ci­pa­le et la prime d’assu­ran­ce habi­ta­tion? Aurez-vous une marge de manœuvre suf­fi­san­te pour entre­te­nir l’immeu­ble con­ve­na­ble­ment et faire face aux répa­ra­tions urgen­tes, aux loyers impayés et à ceux qui ne sont pas loués?

Par ailleurs, aurez-vous le temps de vous occu­per de votre immeu­ble? Pour ­con­ser­ver la valeur de votre inves­tis­se­ment, vous de­vrez con­sa­crer beau­­coup d’heu­res à l’entre­tien du bâti­ment. Si vous êtes habi­le de vos mains et que les petits tra­vaux de bri­co­la­ge ne vous font pas peur, vous pos­sé­dez un atout impor­tant. Sinon, atten­dez-vous à sor­tir de l’argent de vos poches ré­gu­liè­re­ment. Vous pen­sez enga­ger un con­cier­ge? Pré­voyez des frais de ges­tion impor­tants qui gru­ge­ront vos reve­nus. Sur­tout, n’oubliez pas qu’un pro­prié­tai­re d’immeu­ble loca­tif doit ­pou­voir éta­blir une bonne rela­tion avec ses loca­tai­res. Avez-vous un talent pour la com­mu­ni­ca­tion? Pour la négo­cia­tion?

D’une maniè­re ou d’une autre, et peu ­im­por­te votre situa­tion finan­ciè­re, soyez vigi­lant. Avant d’ache­ter, pen­sez à vous entou­rer d’une équi­pe com­pé­ten­te qui pour­ra vous con­seiller judi­cieu­se­ment : cour­tier immo­bi­lier, notai­re, pla­ni­fi­ca­teur finan­cier et ins­­pec­teur en bâti­ment font par­tie des spé­cia­lis­tes sur les­quels vous pou­vez comp­ter.

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