10 octobre 2013 - 00:00
Candidat à Saint-Thomas-d'Aquin
Jacques Denis en piste
Par: Le Courrier
Jacques Denis, candidat dans le district Saint-Thomas-d'Aquin.

Jacques Denis, candidat dans le district Saint-Thomas-d'Aquin.

Jacques Denis, candidat dans le district Saint-Thomas-d'Aquin.

Jacques Denis, candidat dans le district Saint-Thomas-d'Aquin.

Pour lui, c'est un mode de vie : Jacques Denis, candidat au poste de conseiller du district Saint-Thomas-d'Aquin, enfourche son vélo pour effectuer presque tous ses déplacements.

Dans son quartier, personne ne s’étonnera donc en apprenant que le développement du réseau cyclable maskoutain figure parmi les grands thèmes de sa campagne électorale. « Nous, pendant qu’on fait 200 mètres de piste cyclable et qu’on s’en pète les bretelles, les gens du lac Saint-Jean, qu’on traite de Bleuets, ils en construisent 259 kilomètres! », lance-t-il, pour illustrer le retard de Saint-Hyacinthe en la matière.

Comme tous ceux qui ont ce dossier à coeur, il rêve du jour où il pourra filer à vélo vers Saint-Pie et Farnham à même l’emprise de la voie ferrée désaffectée de la Montréal Maine et Atlantique. Mais il croit aussi que le prolongement du réseau cyclable jusqu’à Sorel est un projet réalisable. Et le projet de piste de 10,25 millions $ vers Saint-Liboire, que la MRC vient de mettre sur la glace? « Je ne comprends pas qu’on arrive à justifier un tel coût de construction. Des vélos, ça ne représente pas une charge énorme », répond-il.Âgé de 52 ans, ce père de trois enfants réside à Saint-Thomas-d’Aquin depuis 21 ans. Ingénieur agricole diplômé de l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA), où il enseigne d’ailleurs en génie agromécanique, Jacques Denis a aussi complété une maîtrise en environnement. Il a baigné très tôt dans l’ambiance de la politique municipale puisque son père, Laval Denis, a été maire de Weedon, dans Les Cantons-de-l’Est, durant 29 ans.La succession des hausses de la taxe foncière est une autre question qui le préoccupe, car il considère que Saint-Thomas-d’Aquin n’a rien tiré de bon du regroupement à Saint-Hyacinthe. « On le sent, les gens sont frustrés, ils disent qu’on a été abandonnés au niveau des taxes municipales. Saint-Thomas a beaucoup perdu dans la fusion. Quand Jean Overbeek était maire, il n’y avait pas de dépenses inutiles, on avait un gros compte de banque, mais on a tout perdu », soutient-il.Il entend donc lutter contre les hausses des taxes, étant convaincu que Saint-Thomas-d’Aquin n’obtient pas sa juste part de services municipaux. « Avant, quand mes enfants allaient à la piscine, on payait trois fois le tarif, mais ça nous faisait plaisir de le faire. Maintenant, on nous prend tout, mais on ne nous donne rien en retour. On ne peut pas juste nous refiler la facture, il faut que ce soit équitable. Si je suis élu, je vais veiller à ce qu’on réponde aux besoins de Saint-Thomas. Je ne connais pas la recette encore, mais c’est clair que je vais défendre ma population. »

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