24 novembre 2011 - 00:00
Jani Barré est prête pour l’étape suivante
Par: Maxime Desroches
Jani Barré espère participer aux Jeux du Québec l'été prochain sur un nouveau vélo.

Jani Barré espère participer aux Jeux du Québec l'été prochain sur un nouveau vélo.

Jani Barré espère participer aux Jeux du Québec l'été prochain sur un nouveau vélo.

Jani Barré espère participer aux Jeux du Québec l'été prochain sur un nouveau vélo.

Elle a beau ne pratiquer le paracyclisme que depuis l'an dernier, la Maskoutaine Jani Barré caresse déjà de grandes ambitions pour la prochaine année et entend bien prendre les moyens nécessaires pour que celles-ci se réalisent.

La jeune femme l’affirme haut et fort à qui veut bien l’entendre : son objectif de prendre part à des compétitions pancanadiennes, voire même internationales, est bien plus qu’un simple rêve.

Celle qui a attrapé la piqûre du paracyclisme en 2010 en prenant part au 5 km du Défi Gérard-Côté en fauteuil roulant a parcouru des centaines de kilomètres sur les circuits du Québec au cours de l’été. Elle désire maintenant passer à l’étape suivante, soit de compétitionner avec les meilleures au monde, et se dit prête à mettre les bouchées doubles pour y parvenir.En mars, la Maskoutaine de 32 ans s’est procuré un vélo de course usagé au coût de 2 500 $, mais a rapidement constaté, au fil des épreuves qui l’ont notamment menée en Beauce et sur le circuit Gilles-Villeneuve, que ses compétitrices étaient nettement mieux équipées pour parcourir des distances avoisinant parfois les 35 km.« J’avais beau augmenter le rythme, je savais d’avance que je n’étais pas en mesure d’être à leur niveau. Pour faire une comparaison, c’est comme si j’arrivais en piste avec une Madza pour rivaliser avec des Formule 1! », plaisante Jani.« C’est un peu frustrant car je m’entraîne très fort au Club de boxe de Saint-Hyacinthe depuis près d’un an. Je sais que j’ai la capacité physique de rivaliser avec les meilleures de mon sport, mais il me faut ce nouvel outil si je veux être compétitive », ajoute-t-elle.Atteinte d’ostéogénèse imparfaite, Jani course en catégorie H3 (il existe quatre catégories, qui tiennent compte de la sévérité du handicap de l’athlète, H1 étant le plus sévère). Seulement 17 paracyclistes sont répertoriées en H3 dans le monde entier, dont la Québécoise multiple médaillée olympique Chantal Petitclerc, qui s’est elle aussi récemment mise à cette discipline.

Des compétitions à portée de main

Si une participation aux Jeux d’été du Québec et à ceux du Canada sont au nombre des défis que la Maskoutaine désire relever dans la prochaine année, elle pourra difficilement y être plus qu’une simple figurante, à moins qu’elle ne se procure un vélo de compétition. Le soutien de la communauté maskoutaine devient dès lors une nécessité étant donné le prix d’achat d’un tel équipement.

« En ce moment, ce dont j’ai le plus besoin, c’est d’un partenaire financier prêt à investir en moi et qui croit en mon projet. Un vélo de compétition, ça tourne entre 10 000 et 15 000 $. J’ai la conviction qu’avec un équipement adapté à mes besoins et à mes attentes, je peux réaliser de grandes choses et bien représenter Saint-Hyacinthe sur la scène canadienne et internationale », soutient-elle.« Comme le dit souvent mon entraîneur personnel, Guillaume Lamer, ça va être difficile de figurer parmi l’élite de mon sport tant que je vais me pointer à la ligne de départ avec un vélo fait avant tout pour des randonnées entre amis », tranche-t-elle.Les gens qui désireraient en connaître plus sur les projets de Jani Barré peuvent communiquer avec elle au 450 888-2463.

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