26 avril 2012 - 00:00
« Je ne suis pas une humoriste, je suis une Dorice »
Par: Le Courrier
Dans son spectacle <em>C'est des choses qui arrivent!</em>, Dorice Simon exploite ses moindres contradictions et manie l'autodérision de manière efficace.

Dans son spectacle <em>C'est des choses qui arrivent!</em>, Dorice Simon exploite ses moindres contradictions et manie l'autodérision de manière efficace.

Dans son spectacle <em>C'est des choses qui arrivent!</em>, Dorice Simon exploite ses moindres contradictions et manie l'autodérision de manière efficace.

Dans son spectacle <em>C'est des choses qui arrivent!</em>, Dorice Simon exploite ses moindres contradictions et manie l'autodérision de manière efficace.

Après s'être absentée un moment de la scène humoristique, Dorice Simon effectue un retour sur les planches du Québec avec son deuxième spectacle solo, C'est des choses qui arrivent! Elle sera de passage au Centre des arts Juliette-Lassonde le dimanche 29 avril à 19 h 30.

Son premier one women show, Dorice Simon, à la conquête de l’Univers, lui a permis de se produire au Québec ainsi qu’en France et lui a valu des nominations au Gala de l’ADISQ et au Gala Les Olivier au début des années 2000. Depuis sa sortie de l’École nationale de l’humour au cours des années 90, elle a fait des apparitions lors des Galas Juste pour rire, au Grand Rire Bleu de Québec et au Festival du rire de Cavaillon en France, ainsi qu’à la télévision dans les émissions Un gars, une fille, Catherine, Casse-croûte chez Albert et Ben & Jarrod. Mais c’est après avoir changé deux fois de production et de gérance qu’elle est tombée trois ans dans le vide.

Maintenant qu’elle a trouvé chaussure à son pied et qu’elle est entourée d’une toute nouvelle équipe « stimulante », Dorice Simon est enfin prête à remonter sur scène et à présenter ses textes.« Mon premier show a eu de bonnes critiques et cela m’a permis de connaître une montée dans ma carrière. Quand j’ai changé de production et de gérance, j’ai eu peur, donc j’ai reculé. Je me suis peut-être sabotée un peu, mais j’avais une écoeurantite. J’ai demandé à l’Univers de trouver un gérant qui saisisse mon humour et dans mon cours d’écriture de chanson, une chanteuse de vingt ans, Caroline Marcoux-Gendron, m’a parlé de son gérant, Louis St-André. Cela a tout de suite marché entre nous et il est mon gérant actuel », relate-t-elle.Dans son spectacle C’est des choses qui arrivent!, Dorice Simon devient son propre sujet. Elle expose ses moindres contradictions et s’en moque.« Je trouve que je suis un puits sans fond! Je l’ai toujours dit, je ne suis pas une humoriste, je suis une Dorice. On a la nature que l’on a! Je préfère rire de moi plutôt que des autres. Et comme cela, les gens peuvent s’identifier à moi. »Sur scène, elle tourne en dérision des situations absurdes de la vie de tous les jours. Elle fait, entre autres, un numéro sur les REER auxquels elle ne pense pas encore, sur les livres de spiritualité qui n’ont absolument rien changé à son quotidien, sur le burnout versus la dépression ainsi qu’un numéro sur la langue.« Je suis originaire du Saguenay et je vis sur le Plateau à Montréal. Et comme tout le monde qui vient du Saguenay, je maîtrise mal l’anglais. Dans mon spectacle, j’imagine un monde où tout le monde au Québec est assimilé à l’anglais sauf moi et je pars en folie là dessus », explique-t-elle.Décidément, Dorice Simon a choisi des thématiques qui la définissent en tant qu’humoriste. La première montréalaise a été présentée en février 2011 et cette dernière s’est attirée de bonnes critiques. Elle a même été proclamée Top 5 des humoristes par le quotidien La Presse. Un cadeau qu’elle a très bien reçu à Noël!

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