26 octobre 2017 - 00:00
District Saint-Sacrement
Jessy Létourneau : investir aux bons endroits
Par: Benoit Lapierre
Jessy Létourneau, candidat dans le district Saint-Sacrement.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jessy Létourneau, candidat dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jessy Létourneau, candidat dans le district Saint-Sacrement.   Photo François Larivière | Le Courrier ©

Jessy Létourneau, candidat dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Étudiant de deuxième année en sciences politiques à l’Université du Québec à Montréal (UQAM), Jessy Létourneau est un Maskoutain d’adoption de 22 ans qui a envie d’entrer au conseil municipal de sa ville pour y faire valoir de nouvelles idées.


Candidat dans le district Saint-Sacrement, le quartier où il réside, il croit par exemple que la Ville fait fausse route en voulant réduire le nombre de trottoirs pour réaliser des économies. Il affirme qu’au contraire, elle devrait les conserver tous, mieux les entretenir et même en ajouter où il n’y en n’a pas.
« La tendance est au transport actif, aux actions pour contrecarrer l’effet de la voiture, pas l’inverse. Si on veut que la ville soit belle et attirante, il faut investir aux bons endroits, et certainement pas enlever les trottoirs », plaide-t-il.
Tous les jours, il monte dans l’autobus 200 pour se rendre à Montréal et après ses cours, il travaille à l’hôtel Le Dauphin de Saint-Hyacinthe pour payer ses études. Il avait 16 ans lorsque sa mère est venue s’établir à Saint-Hyacinthe, et il y a fait un retour en 2013 après ses études collégiales à Saint-Jérôme. Très actif dans l’association étudiante – il a même siégé au conseil d’administration de son cégep – c’est à Saint-Jérôme qu’il a pris goût à la politique et aux débats.
« Je trouve qu’au conseil municipal de Saint-Hyacinthe, la procédure est très allégée. On dirait que tout est décidé d’avance, ça manque de débats aux séances publiques, ça manque de transparence. Aux séances privées, on ne sait pas ce qui se passe, justement parce qu’elles sont privées. »
Il trouve que le projet Réseau Sélection illustre bien sa pensée là-dessus. « On nous garroche un projet qui était déjà prêt. J’ai lu dans LE COURRIER ce que le maire Corbeil a dit, et je pense qu’on est plus dans l’accompli que dans la négociation. Ce projet pourrait être ailleurs, mais repensé, surtout en ce qui a trait à la hauteur».
Concernant les nouveaux pouvoirs donnés aux villes par la loi 122, il désapprouve l’élimination des référendums sur les changements à la règlementation d’urbanisme. S’il entre au conseil, il y militera en faveur de l’adoption d’une procédure locale de consultation ayant les mêmes contraintes que l’ancienne législation. Quant aux avis publics, il est de ceux qui pensent qu’ils doivent être maintenus dans les journaux. 

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