2 novembre 2017 - 00:00
Julie Raiche : le quartier d’abord
Par: Benoit Lapierre
Julie Raiche, candidate dans le district Hertel - Notre-Dame. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Julie Raiche, candidate dans le district Hertel - Notre-Dame. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Julie Raiche, candidate dans le district Hertel - Notre-Dame. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Julie Raiche, candidate dans le district Hertel - Notre-Dame. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Désireuse de rehausser la qualité de vie dans le district Hertel - Notre-Dame, Julie Raiche a décidé de se porter candidate dans ce quartier aux élections municipales et d'y affronter la conseillère sortante, Nicole Dion-Audette.


« Des gens autour de moi me disaient : pourquoi ne te présentes-tu pas? Tu sais tout ce qu’il y a à faire dans ton quartier », raconte cette Maskoutaine de 39 ans qui a grandi dans la rue Saint-Dominique et qui habite maintenant avenue Boullé. Après quelques séjours en Gaspésie où elle allait retrouver sa mère, Julie Raiche est revenue à Saint-Hyacinthe pour de bon en 2015. Mère de trois enfants, elle est gérante de la boutique Claire-France, à Beloeil. Si elle accède au conseil, elle aimerait travailler avec la personne élue dans Douville pour obtenir la réfection de la route 116 Ouest, entre les avenues Castelneau et Crémazie. « En direction de Saint-Hyacinthe, c’est vraiment problématique », affirme-t-elle. Parlant du réseau routier, elle n’approuve pas du tout le contenu de la nouvelle politique sur la gestion des trottoirs, point de vue que partage le conseiller sortant dans La Providence, Bernard Barré. « J’étais dans la salle le soir où il s’est opposé à l’adoption de cette politique. Dans Hertel – Notre-Dame, c’est Bagdad : il y a beaucoup de trottoirs laissés à l’abandon », signale-t-elle. Elle voudrait aussi trouver des solutions afin de rendre plus sécuritaire le secteur du Cégep et des établissements universitaires. « Il y a eu beaucoup d’agressions sur de jeunes femmes de 17-18 ans le soir, à la sortie des cours, et c’est l’une des recommandations faites aux candidats par le conseil étudiant du Cégep », signale-t-elle. Mme Raiche milite aussi pour que soient recréées dans le quartier des activités de loisir pour les enfants, dont ceux qui fréquentent l’école Larocque. « Je veux apporter des idées, et mon garçon de 9 ans m’en a déjà donné plusieurs. » Concernant le projet Réseau Sélection, la candidate n’approuve pas du tout le site retenu, c’est-à-dire le stationnement public voisin du Centre des arts. « Ce n’est pas la bonne place pour une tour de 15 étages, et la bâtisse (proposée) n’est pas jolie », tranche-t-elle. Elle ne croit pas que le centre-ville soit le meilleur endroit pour « des logements à 2 000 $ ou 3 000 $ par mois » et à ce propos, elle dit avoir lu sur Facebook des commentaires fort disgracieux qui visaient les gens qui habitent au centre-ville. « Mais ce n’est pas en mettant un rideau devant qu’on règle le problème », croit-elle. Elle est aussi de celles et ceux qui pensent que la Ville devrait continuer de publier ses avis publics dans le journal, même si elle pourrait ne les faire paraître que sur le Web, comme la loi l’autorise maintenant. Par ailleurs, Mme Raiche affirme que le conseiller sortant André Beauregard (Douville) l’a interpelée pour l’intimider lors du débat électoral qui a eu lieu au sous-sol de la cathédrale. « Il m’a dit : c’est toi ma p’tite fille qui va être acculée au mur le 5 novembre », a-t-elle raconté. Mais M. Beauregard nie avoir voulu intimider la candidate. « Des électeurs m’avaient dit que Mme Raiche parlait contre moi dans son porte-à-porte et je suis juste allé lui dire que je n’avais pas apprécié entendre ça », s’est-il défendu.

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