15 mars 2018 - 00:00
Course en raquettes
Julien Pinsonneault s’approche du top 10 mondial
Par: Maxime Prévost Durand
Julien Pinsonneault a pris le 12e rang au Championnat du monde de course en raquettes disputé dans les Pyrénées, en Espagne, au début mars.    Photo Courtoisie

Julien Pinsonneault a pris le 12e rang au Championnat du monde de course en raquettes disputé dans les Pyrénées, en Espagne, au début mars. Photo Courtoisie

Julien Pinsonneault a pris le 12e rang au Championnat du monde de course en raquettes disputé dans les Pyrénées, en Espagne, au début mars.    Photo Courtoisie

Julien Pinsonneault a pris le 12e rang au Championnat du monde de course en raquettes disputé dans les Pyrénées, en Espagne, au début mars. Photo Courtoisie

À sa troisième participation au Championnat du monde de course en raquettes, le Maskoutain Julien Pinsonneault s’est approché du top 10 mondial en terminant 12e lors de l’épreuve disputée dans les Pyrénées, en Espagne, au début mars. Il s’agit de son meilleur résultat en carrière sur la scène internationale.


Cette performance a mis un point d’exclamation à une saison remplie de réussites pour l’athlète de 25 ans. Il avait précédemment terminé 2e au championnat canadien, à Gatineau, puis 3e au championnat nord-américain, à Plattsburgh.

« Je visais proche du top 15 [au Championnat du monde], alors je suis super content de mon résultat. J’ai battu quelques gars qui font ça de façon professionnelle », se réjouit-il.

Lors de ses deux participations précédentes, la première à Québec en 2015 et la seconde à Saranac Lake, aux États-Unis, en 2017, Julien avait terminé au 28e rang.

Pour participer au Championnat du monde de course en raquettes, aucun standard n’est nécessaire. Il suffit de s’inscrire pour tenter sa chance. Mais cela ne veut pas dire pour autant que le calibre n’est pas relevé. « Il y a des équipes comme les Américains, les Espagnols et les Français qui ont des associations vraiment plus structurées », indique Julien.

L’épreuve s’est déroulée au lendemain d’importantes précipitations de neige dans les Pyrénées, rendant la course plus tactique. « On était allé voir le parcours la veille et c’était sur la glace, avec seulement un petit fond de neige. Quand on est revenu le lendemain, il y avait un pied et demi de neige », soutient le Maskoutain.

Le parcours en montagne, une distance de 8,5 km avec un dénivelé de plus de 500 m, représentait un défi de taille pour Julien, qui est surtout habitué de courir sur le plat. Il a toutefois bénéficié des avancées technologiques de l’Université de Sherbrooke, où il étudie, pour arriver fin prêt en Espagne. « J’ai eu la chance de m’entraîner dans une chambre spéciale pour simuler l’altitude. C’était assez intéressant. Le chercheur a vraiment été gentil de me laisser l’essayer. »

En plus de sa 12e place au classement général, Julien s’est classé au 4e rang de son groupe d’âge (20-29 ans), puis il a été le 2e coureur nord-américain à franchir le fil d’arrivée.

Puisque le sport est toujours en développement au Canada, il a dû assumer tous les coûts reliés à sa participation au Championnat du monde.

Quelques jours après être revenu de l’Espagne, le Maskoutain a terminé sa saison de course en raquettes avec le championnat des États-Unis, où il a pris le 1er rang au sein de la classe internationale et le 2e rang au classement cumulatif. 

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