19 juillet 2018 - 00:00
Katherine Levac : totale liberté
Par: Maxime Prévost Durand
« Pendant 1 h 20, je peux faire ce que je veux », se réjouit Katherine Levac, qui se plait à cette liberté que lui apporte la scène. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« Pendant 1 h 20, je peux faire ce que je veux », se réjouit Katherine Levac, qui se plait à cette liberté que lui apporte la scène. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« Pendant 1 h 20, je peux faire ce que je veux », se réjouit Katherine Levac, qui se plait à cette liberté que lui apporte la scène. Photo François Larivière | Le Courrier ©

« Pendant 1 h 20, je peux faire ce que je veux », se réjouit Katherine Levac, qui se plait à cette liberté que lui apporte la scène. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après son passage devant une salle comble à Saint-Hyacinthe ce printemps, Katherine Levac sera de retour au Centre des arts Juliette-Lassonde pour trois soirs consécutifs dans le cadre de l’Été dans le 450, du 9 au 11 août. Elle y présentera bien entendu son spectacle Velours, qui fait courir les foules depuis les premières représentations de rodage l’an dernier.


On a tendance à l’oublier parce qu’on la voit dans nos écrans depuis quelques années déjà, mais il s’agit du tout premier spectacle de la jeune humoriste à la chevelure rousse. À sa façon, elle a tracé sa voie jusqu’à son arrivée sur la scène, où le public l’attendait avec impatience. « Aujourd’hui, il n’y a plus de chemin préétabli en humour. J’ai fait plus de télé au début, alors que d’autres commencent tout de suite en humour. Mais je suis contente de mon chemin et d’arriver finalement à cette croisée où ça me tentait de monter sur la scène », a-t-elle lancé dans une rencontre avec LE COURRIER lors de sa plus récente visite en sol maskoutain.

Katherine Levac a découvert une liberté qui lui plait bien sur la scène, alors qu’elle n’a pas à devoir se conformer aux différentes contraintes comme cela peut être le cas à la télévision. « Pendant 1 h 20, je peux faire ce que je veux! C’est peut-être le fait d’avoir fait de la télé où il y a des contraintes de temps et autres, mais je capote de pouvoir faire une toune si ça me tente dans mon spectacle. Et si ça ne me tente plus, je l’enlève. »

Même si certains de ses personnages télévisuels ont marqué les esprits, comme Paidge Beaulieu dans SNL Québec et Rebecca-Sophie dans Like-Moi!, ceux-ci ne sont que très peu abordés dans le spectacle. « C’est un show de stand-up avant tout. Je parle un peu du personnage de Paidge, on l’effleure, mais on passe à la suite. »

Puisqu’il s’agit d’une première véritable rencontre avec le public, elle n’hésite pas à parler de ses racines franco-ontariennes et de sa jeunesse, un peu d’amour et de sa « vie plate », entre autres.

Katherine Levac, l’auteure?

Diplômée en littérature française à l’Université d’Ottawa avant de faire son entrée à l’École nationale de l’humour, Katherine Levac a d’abord été attirée par l’écriture. Cet amour des mots l’a toutefois amenée vers la scène et l’un ne va plus sans l’autre. « Pour moi, être sur la scène, c’est la continuité après l’écriture », confie-t-elle.

Alors, après la télé et la scène, est-ce que la rédaction d’un livre fait partie des choses qu’elle aimerait réaliser dans sa carrière? Dès qu’on lui pose la question, ses yeux s’illuminent. « Ça me valoriserait tellement plus que de faire un show d’humour, lance-t-elle candidement en riant. Peut-être que je pourrais faire un petit recueil de nouvelles. C’est ce que je faisais à l’université. Même mon numéro d’entrée à l’école de l’humour, c’était une de mes nouvelles que j’avais raccourcie. »

Mais cette idée devra être laissée sur la tablette encore un peu puisque la tournée de Katherine Levac s’étirera encore pour toute la prochaine année un peu partout au Québec. Après une courte pause dans les dernières semaines, l’humoriste reprendra du service sur la scène du Centre des arts Juliette-Lassonde les 9, 10 et 11 août. Une supplémentaire en sol maskoutain est aussi déjà annoncée pour le 8 mai 2019.

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