17 octobre 2013 - 00:00
Fermeture de l'Hôtel des Seigneurs
La bonne foi des deux parties remise en cause
Par: Jean-Luc Lorry
Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et membre du comité de sauvetage de l'Hôtel des Seigneurs.

Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et membre du comité de sauvetage de l'Hôtel des Seigneurs.

Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et membre du comité de sauvetage de l'Hôtel des Seigneurs.

Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et membre du comité de sauvetage de l'Hôtel des Seigneurs.

Même si les parties syndicale et patronale se sont engagées devant le comité de sauvetage de l'Hôtel des Seigneurs de Saint-Hyacinthe à retourner rapidement à la table de négociation, le statu quo demeure. Rien ne bouge.

À la suite de l’annonce de la fermeture du complexe hôtelier pour le 22 décembre, un comité de sauvetage avait été rapidement mis sur pied pour tenter de sauver les meubles.

Ses représentants issus du milieu économique et politique avaient encouragé vivement les deux parties impliquées à trouver un terrain d’entente pour régler ce conflit de travail qui dure depuis bientôt un an.« On ne va nulle part dans ce dossier, déplore sur un ton amer Mario De Tilly, directeur général du CLD Les Maskoutains et membre du comité de sauvetage. Je pense qu’il y a un manque de bonne foi autant du côté patronal que syndical. Est-ce que les deux parties veulent vraiment négocier? C’est la question fondamentale. »Sans détenir de mandat officiel de la Ville, la direction du CLD Les Maskoutains avait engagé avant le début du conflit des discussions avec les dirigeants de SilverBirch Hotels & Resorts (propriétaires de l’Hôtel des Seigneurs) en vue de l’acquisition du centre des congrès par la Ville de Saint-Hyacinthe. « L’Hôtel des Seigneurs est notre carte de visite et le milieu va devoir penser à différents scénarios. On ne laissera pas mourir cette porte d’entrée majeure pour la Ville. On trouvera une solution, même si ce n’est pas celle que les parties souhaitent », prévient M. De Tilly. Lors de notre rencontre fin septembre avec le directeur général de la Ville, Louis Bilodeau à titre de porte-parole du comité de sauvetage, celui-ci considérait la mi-octobre comme la date butoir pour dénouer l’impasse des négociations. Curieusement, M. Bilodeau a décliné ces derniers jours notre demande d’entrevue sur un dossier pourtant crucial pour les autorités municipales.Du côté syndical, on se défend de rester les bras croisés malgré l’annonce de la fermeture du complexe hôtelier. « Nous voulons négocier sur toutes les clauses non réglées afin d’obtenir une convention collective satisfaisante pour l’ensemble des employés syndiqués. Nous attendons des dates de rencontre », indique Robin Saint-Pierre, président du syndicat local (CSN) de l’Hôtel des Seigneurs.Ce dernier précise que son syndicat a adressé dernièrement au ministère du Travail et à l’employeur un document où figure l’ensemble des points réglés et non réglés. La balle serait maintenant dans le camp patronal. « À la suite du dépôt de ce document, il est envisagé d’avoir une rencontre pour négocier », laisse entendre Herman Champagne, porte-parole de SilverBirch Hotels & Resorts.

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