20 février 2014 - 00:00
La Cité de la biotechnologie prend de l’expansion
Par: Martin Bourassa
Québec vient de céder gratuitement deux lots de terrain d'une valeur totale de 290 000 $ à la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe.<pstyle:CR

Québec vient de céder gratuitement deux lots de terrain d'une valeur totale de 290 000 $ à la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe.<pstyle:CR

Québec vient de céder gratuitement deux lots de terrain d'une valeur totale de 290 000 $ à la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe.<pstyle:CR

Québec vient de céder gratuitement deux lots de terrain d'une valeur totale de 290 000 $ à la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe.<pstyle:CR

Une semaine à peine avant la dernière fête de Noël, la Cité de la biotechnologie agroalimentaire, vétérinaire et agroenvironnementale de Saint-Hyacinthe a reçu un magnifique cadeau de la part du gouvernement du Québec. Elle s'est vu offrir gratuitement deux lots de terrain situés aux limites de son territoire actuel.

Ces lots lui permettront de regarnir quelque peu ses réserves de terrains disponibles afin de poursuivre son développement. Même s’ils ont été cédés sans frais à la Cité, la valeur comptable de ces terrains a été estimée à plus de 290 000 $, selon les informations obtenues par LE COURRIER.

La Cité de la biotechnologie devra d’ailleurs acquitter un droit de mutation de près de 2 900 $ à la suite de cette transaction conclue le 18 décembre.Ce n’est pas la première fois que le gouvernement donne des terrains à cet organisme sans but lucratif voué au développement du parc technologique maskoutain. C’est d’ailleurs le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) qui a permis l’émergence de la Cité en 2007 en lui cédant gratuitement des terrains destinés à la vente à des entreprises correspondant à sa mission première. Il aura toutefois fallu attendre novembre 2012 avant qu’un tout premier terrain ne trouve preneur. La Cité avait alors vendu au coût de 542 000 $ un terrain de 22 761 mètres carrés à sa propre société apparentée nouvellement créée pour la cause, soit le Centre de développement pharmaceutique (CDP).Cette transaction avait aussitôt permis de mettre en chantier le CDP où logeront les activités de la société pharmaceutique maskoutaine Sterinova, son unique locataire.Selon nos informations, il est toutefois acquis que la Cité et le CDP se partageront les profits d’une vente ultérieure dudit terrain à un tiers dans l’éventualité où Sterinova souhaiterait un jour devenir propriétaire de ses installations.Cette première vente de terrain survenue à l’automne 2012 avait du coup amputé environ 40 % de la banque de terrains obtenue du MAPAQ en 2007.Et tout récemment, les travaux de construction de la toute nouvelle usine de l’entreprise Naturel XTD ont débuté dans la Cité, aux côtés du CDP sur la rue José-Maria-Rosell, près du boulevard Casavant et de l’avenue Beaudry. Ils se traduiront par la construction d’un immeuble industriel qui sera également la propriété de la CIté.Avant de recevoir ce récent don de Québec, la valeur totale des stocks de terrains de la Cité de la biotechnologie était d’environ 840 000 $, selon nos estimations.

Droit acquis pour l’ITA

Selon les modalités de la transaction intervenue à la fin décembre, la Cité devra toutefois remplir quelques obligations d’ici des ventes éventuelles.

En plus de faire clôturer le terrain à ses frais, il devra laisser accès au terrain en tout temps aux employés et aux étudiants de l’Institut de technologie agroalimentaire, et ce, tant qu’aucun bâtiment n’aura été construit sur le terrain. Précisons que la bande de terrain concernée est située à l’extérieur de la zone agricole, depuis une décision d’exclusion de la Commission de la protection du territoire agricole rendue le 30 octobre 2003.Le gouvernement du Québec avait acquis les deux lots qu’il vient de céder à la Cité il y a belle lurette. Le premier lui avait été vendu par un certain Dominique Caouette en 1903, tandis qu’il avait acquis le second lot de Philias Fortin en 1932.

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