12 décembre 2019 - 15:01
La Commission municipale débarque à Saint-Hyacinthe
Par: Rémi Léonard
C’est à cet endroit que la Commission municipale du Québec s’installera bientôt à Saint-Hyacinthe. L’immeuble appartenant au Groupe Manor abrite déjà le Club maskoutain et des logements. Photo François Larivière | Le Courrier ©

C’est à cet endroit que la Commission municipale du Québec s’installera bientôt à Saint-Hyacinthe. L’immeuble appartenant au Groupe Manor abrite déjà le Club maskoutain et des logements. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Commission municipale du Québec (CMQ) ouvre un premier bureau en dehors des grands centres et la ville élue n’est nulle autre que Saint-Hyacinthe. Cette « antenne » est active depuis le mois de décembre au 1200, rue Girouard Ouest, non loin de la rue Dessaulles, au centre-ville.

Avec à terme une quinzaine d’employés, ce bureau viendra « compléter l’équipe de la Vice-présidence à la vérification municipale », est-il précisé par voie de communiqué. Son mandat comprend notamment la réalisation d’audits de conformité et de performance, détaille l’organisme. Plus largement, la CMQ peut aussi arbitrer les conflits au sein d’une Municipalité, agir en tutelle, enquêter sur des plaintes visant les élus municipaux ou sanctionner les manquements aux règles d’éthique et de déontologie.

À titre d’exemple, la Commission a déjà effectué quelques mandats récemment à Saint-Hyacinthe comme la vérification de la conformité des derniers changements au plan d’urbanisme ou la médiation entre la ville-centre et ses voisines dans le dossier de l’entente sur les équipements de loisirs supralocaux. C’est aussi elle qui reconnaît les organismes communautaires qui peuvent être exemptés de taxes foncières, entre autres.

La CMQ a son siège social à Québec et des bureaux à Montréal. Cette percée en région « s’inscrit dans la vision du gouvernement d’assurer l’occupation et la vitalité des territoires », a commenté la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation, Andrée Laforest. Le président de la CMQ, Jean-Philippe Marois, avance aussi que son organisme « fait le choix de régionaliser un certain nombre de ses postes et contribue ainsi au développement des régions ».

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