28 décembre 2017 - 00:00
Incendie la veille de Noël à Sainte-Madeleine
La communauté se mobilise pour aider la jeune famille sinistrée
Par: Maxime Prévost Durand
La communauté de Sainte-Madeleine s’est mobilisée à la suite de la tragédie qui a touché Alysson Morin, Laurie, Jacob et Maxime Dépeault.

La communauté de Sainte-Madeleine s’est mobilisée à la suite de la tragédie qui a touché Alysson Morin, Laurie, Jacob et Maxime Dépeault.

La communauté de Sainte-Madeleine s’est mobilisée à la suite de la tragédie qui a touché Alysson Morin, Laurie, Jacob et Maxime Dépeault.

La communauté de Sainte-Madeleine s’est mobilisée à la suite de la tragédie qui a touché Alysson Morin, Laurie, Jacob et Maxime Dépeault.

La communauté de Sainte-Madeleine est venue mettre du baume sur la tragédie vécue par une jeune famille dont la maison a été ravagée par un incendie à la veille de Noël. Grâce à l’élan de générosité des Madelinois, les deux bambins du couple ont pu déballer quelques cadeaux et découvrir de nouveaux jouets malgré tout.


« [Nos enfants] pensent vraiment que le père Noël est là depuis trois jours, ils capotent », soutient avec le sourire Alysson Morin, la jeune maman de 24 ans, pendant que ses enfants Jacob, 2 ans, et Laurie, 1 an, fouillent avec le papa, Maxime Dépeault, parmi les jouets qu’ils ont reçus.

Leur résidence de la rue des Fondateurs, dans laquelle ils avaient emménagé à l’été 2016, a été la proie d’un violent incendie dans la nuit de samedi à dimanche. La petite famille célébrait Noël chez des proches lorsque les flammes ont pris naissance.

À leur retour, peu après minuit, ils ont croisé les pompiers qui partaient de la caserne. « On se disait : ça se peut-tu passer au feu un 23 décembre ». En entrant dans notre rue, on a vu plein de gens à l’extérieur. Au début, on pensait que c’était un voisin, mais quand on est sortis du véhicule, on a vu que c’était notre maison », raconte Mme Morin.

Les pompiers sont arrivés sur place peu de temps après et y ont passé plusieurs heures à combattre le brasier. Le sous-sol était déjà complètement ravagé, puis les flammes s’étaient attaquées au côté de la résidence ainsi qu’au toit. L’intervention a nécessité la présence d’une quarantaine de pompiers des Services de sécurité incendie de Sainte-Madeleine, de Mont-Saint-Hilaire et de Saint-Hyacinthe. Selon les premières observations, l’incendie se serait déclaré à la suite d’un problème électrique.

Sans chiffrer l’ampleur des dommages, le directeur du SSI de Sainte-Madeleine, Mathieu Lacombe, a indiqué que la résidence était une perte totale. En plus de tous leurs biens matériels et leurs souvenirs qui ont brûlé, la famille a aussi perdu son chat, Gerry, qui a vraisemblablement péri dans l’incendie.

Dans les heures qui ont suivi la tragédie, le conseiller municipal et chevalier de Colomb Michel Alliette a lancé un appel à la générosité auprès des citoyens de la municipalité sur Facebook. « Quand j’ai vu ce qui leur arrivait, je me suis dit qu’il fallait faire quelque chose, a-t-il indiqué en entrevue. Ça ne change pas tout, mais ça peut les aider à traverser cette épreuve. »

En moins de 24 heures, plus de 5 000 $ ont été amassés pour la famille par différents intervenants, notamment les Chevaliers de Colomb, la Guignolée et une collecte spéciale organisée dans le cadre de la messe de Noël à l’église de Sainte-Madeleine. Des vêtements, des jouets et des denrées ont aussi été offerts à la famille. « Une personne est même partie de Longueuil pour venir leur porter une sécheuse », a ajouté M. Alliette, qui a accueilli les dons à la salle des Chevaliers de Colomb au cours des derniers jours.

Une résidente de Sainte-Madeleine, Julie Chabot, a aussi été d’une grande aide en allant recueillir des items chez les gens. Pour la jeune famille, toute cette mobilisation est pour le moins inespérée. « Ça nous permet de croire en l’humanité, conclut Alysson Morin. On ne voit plus la vie et les gens de la même façon. »

Hébergés chez des proches depuis l’incendie, le couple et ses enfants devraient emménager dans une maison du rang Saint-Simon au début janvier, en attendant qu’une nouvelle résidence soit bâtie.

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