22 août 2013 - 00:00
Le CSSSRY voit à la sécurité
La contention en dernière option
Par: Le Courrier
Les employés de l'Hôpital Honoré-Mercier et des cinq CHSLD du CSSS Richelieu-Yamaska ont eu l'opportunité de vivre l'expérience des contentions dans le cadre de la Semaine de la sécurité.

Les employés de l'Hôpital Honoré-Mercier et des cinq CHSLD du CSSS Richelieu-Yamaska ont eu l'opportunité de vivre l'expérience des contentions dans le cadre de la Semaine de la sécurité.

Les employés de l'Hôpital Honoré-Mercier et des cinq CHSLD du CSSS Richelieu-Yamaska ont eu l'opportunité de vivre l'expérience des contentions dans le cadre de la Semaine de la sécurité.

Les employés de l'Hôpital Honoré-Mercier et des cinq CHSLD du CSSS Richelieu-Yamaska ont eu l'opportunité de vivre l'expérience des contentions dans le cadre de la Semaine de la sécurité.

Cela ne date pas d'hier que le Centre de santé et services sociaux (CSSS) Richelieu-Yamaska travaille à améliorer la sécurité dans ses établissements. Ce printemps, les employés des cinq CHSLD du territoire et de l'Hôpital Honoré-Mercier ont été sensibilisés aux changements à venir au niveau des contentions, et recevront d'ici la fin de l'année de nouvelles formations.

« Depuis 2008, le CSSS travaille beaucoup à la qualité des soins, explique Sylvie Provost, directrice à la qualité au CSSS Richelieu-Yamaska. Ce n’est pas que nous ne le faisions pas avant, mais disons que nous nous investissons davantage. »

En 2011, le Centre de santé a organisé une première Semaine de la sécurité adressée aux employés et pendant laquelle ont été installés plusieurs kiosques d’information couvrant différentes thématiques. Une seconde Semaine de la sécurité s’est tenue le printemps dernier, cette fois, sur le sujet des contentions.Ce travail de sensibilisation à l’utilisation des contentions fait suite aux modifications des lignes directrices établies par le ministère de la Santé et des Services sociaux, d’abord en 2008, puis en 2011, à la suite du rapport d’un coroner. « À partir de là, le Ministère a demandé à ce que tous les CSSS travaillent à diminuer l’usage des contentions », explique la directrice à la qualité. Selon Annie Gosselin, conseillère directrice en soins infirmiers, plusieurs objets ou techniques d’intervention peuvent devenir une contention dépendamment du patient et de l’utilisation qu’en fait le personnel. « Mettre les freins sur un fauteuil roulant, installer un appui-pied ou apposer une ligne sur le plancher peuvent devenir une contention. Cela dépend du but dans lequel on l’installe », indique Mme Gosselin.Un kiosque d’information et une « chambre du futur », dans laquelle on pouvait vivre l’expérience des contentions, avaient été installés dans les cinq établissements du CSSS Richelieu-Yamaska ainsi qu’à l’Hôpital Honoré-Mercier. Cette initiative visait à sensibiliser et renseigner les employés sur les contentions. « Être en contention peut être paniquant. C’est difficile à imaginer si on ne l’a pas essayé. C’est la raison pour laquelle nous faisons des démarches de sensibilisation auprès du personnel », dit Mme Provost. « Nous sommes conscients que ces changements ne se feront pas du jour au lendemain. Mais nous leur inculquons graduellement », poursuit-elle. L’objectif du Centre de santé est néanmoins de diminuer de 10 %, cette année, le nombre de contentions en Centre d’hébergement. Une formation intitulée Les mesures de remplacement en premier choix, suivie de Les mesures de contrôle en dernier recours, a été donnée aux employés de l’Hôpital Hôtel-Dieu de Saint-Hyacinthe.

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