8 mai 2014 - 00:00
La CSSH s’impose un effort financier de 2,4 M$
Par: Le Courrier
En s'imposant un effort financier de 2,4 M$ l'an prochain, Richard Flibotte, président de la CSSH, anticipe les coups de sabre gouvernementaux pouvant affecter son budget.

En s'imposant un effort financier de 2,4 M$ l'an prochain, Richard Flibotte, président de la CSSH, anticipe les coups de sabre gouvernementaux pouvant affecter son budget.

En s'imposant un effort financier de 2,4 M$ l'an prochain, Richard Flibotte, président de la CSSH, anticipe les coups de sabre gouvernementaux pouvant affecter son budget.

En s'imposant un effort financier de 2,4 M$ l'an prochain, Richard Flibotte, président de la CSSH, anticipe les coups de sabre gouvernementaux pouvant affecter son budget.

La commission scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSH) devra retrancher 2,4 M$ à son budget pour 2014-2015 si elle souhaite retrouver l'équilibre financier.

Ce nouveau plan de redressement, adopté le 8 avril, s’inscrit en continuité avec celui de l’année dernière dont l’effort se chiffrait à 1,6 M$.

Pour réaliser cette économie supplémentaire de 800 000 $, la CSSH a reconduit l’ensemble des mesures du plan de redressement de 2013-2014 en plus de demander un effort additionnel auprès des écoles secondaires, des centres et des services centraux. L’ensemble des écoles secondaires devra se serrer la ceinture de 40 000 $, tandis que l’école professionnelle de Saint-Hyacinthe et les services éducatifs devront réduire leur budget de 90 000 $. L’effort financier demandé aux services centraux s’élève quant à lui à 60 000 $. Une ponction des budgets de 2,6 % pour l’ensemble des établissements scolaires reste à l’ordre du jour pour réaliser des économies de même qu’une application plus stricte de la convention collective et la facturation du transport scolaire pour une deuxième adresse. Outre les coupures, la CSSH appuie son plan de redressement sur une augmentation de la clientèle de niveau primaire puisque le montant maximal que peut récupérer la CSSH en taxes scolaires dépend du nombre d’élèves. « Nous estimons pouvoir augmenter nos revenus de 700 000 $ l’an prochain grâce à cela. Mais cette augmentation comporte aussi des dépenses, principalement au niveau des effectifs de soutien », explique Richard Flibotte, président de la CSSH. Au total, une trentaine de mesures compose le plan de redressement 2014-2015. « Nous sommes conscients que tout le monde devra mettre l’épaule à la roue », soutient M. Flibotte.Il rappelle aussi que le financement des commissions scolaires par le ministère de l’Éducation n’est connu que quelques semaines avant l’adoption du budget de la CSSH, en juin. Pour cette raison, les coupes de la CSSH dans son budget englobent les pertes éventuelles dues à de nouvelles compressions budgétaires ministérielles ou encore à une diminution des revenus au niveau de la taxe scolaire. « Même s’il y a eu un changement de gouvernement, ce serait illusoire de croire que la CSSH n’aura plus d’effort financier à s’imposer », indique Richard Flibotte, réaliste. Même son de cloche face au projet de loi 63, déposé par l’ex-ministre de l’Éducation Marie Malavoy et qui propose le remboursement de 100 M$ en taxes scolaires aux contribuables. Si le projet est maintenu par le gouvernement libéral, la CSSH devra retourner, sous forme de crédit, la somme de 2,2 M$.

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