La plupart des travailleurs agricoles étrangers (74 %) sont embauchés par des fermes maraîchères, les autres se répartissant entre les serres (9 %), les pépinières (7 %) et d’autres types de productions. Ils sont le plus souvent assignés à la cueillette et à la manutention, et sont, en conséquences, exposés à des risques associés aux mauvaises postures, aux gestes répétitifs, aux efforts excessifs et parfois même, à la chaleur et aux pesticides.
Ces travailleurs n’ont pas les mêmes notions de sécurité que les travailleurs québécois. Ils sont aussi moins sensibilisés que nous aux solutions qui existent pour éviter les blessures au travail. C’est pourquoi l’employeur doit leur expliquer ce qu’est un risque, leur montrer les moyens de se protéger et s’assurer qu’ils appliquent les consignes et les méthodes de sécurité apprises en leur fournissant une formation et une supervision adéquate.Depuis 1995, le nombre d’entreprises agricoles ayant recourt à des travailleurshispanophones n’a cessé de croître, passant de 77 à près de 600 en 2010. Cette année, une vidéo, tournée en version originale espagnole, leur a ét�� remise. Elle doit leur servir à informer les travailleurs saisonniers qu’ils ont les mêmes droits et les mêmes responsabilités que tous travailleurs québécois. -30-