14 juin 2012 - 00:00
Championnats canadiens de judo
La délégation maskoutaine fin prête
Par: Maxime Desroches
Une délégation de six judokas maskoutains sera aux championnats canadiens. De gauche à droite : Jérémie Poirier, Audrey Poirier, Marc-Antoine Morin, Sandrine Fournier et Émile Charbonneau. Absent sur la photo : Benjamin Daviau.

Une délégation de six judokas maskoutains sera aux championnats canadiens. De gauche à droite : Jérémie Poirier, Audrey Poirier, Marc-Antoine Morin, Sandrine Fournier et Émile Charbonneau. Absent sur la photo : Benjamin Daviau.

Une délégation de six judokas maskoutains sera aux championnats canadiens. De gauche à droite : Jérémie Poirier, Audrey Poirier, Marc-Antoine Morin, Sandrine Fournier et Émile Charbonneau. Absent sur la photo : Benjamin Daviau.

Une délégation de six judokas maskoutains sera aux championnats canadiens. De gauche à droite : Jérémie Poirier, Audrey Poirier, Marc-Antoine Morin, Sandrine Fournier et Émile Charbonneau. Absent sur la photo : Benjamin Daviau.

Le dojo du Club de judo de Saint-Hyacinthe n'aura jamais été aussi bien représenté aux championnats canadiens qu'à Toronto, du 5 au 8 juillet, alors que six compétiteurs maskoutains y combattront.

Cette délégation est la plus importante pour Saint-Hyacinthe depuis belle lurette, confirme l’instructeur Louis Graveline, qui gravite dans l’univers du judo depuis près de quatre décennies. Les judokas se sont qualifiés grâce à leur prestation lors de trois épreuves de sélection.

« Du temps où j’enseignais aussi au Club de Beloeil, je crois que j’y avais envoyé le même nombre de judokas, mais c’était en tenant compte des deux dojos. C’est un gage de santé pour notre sport dans la grande région maskoutaine. Nous n’avons rien à envier aux autres clubs d’envergure, dont le Centre national et ceux de Trois-Rivières et Sept-Îles », précise-t-il.En catégorie U17, du côté masculin, Jérémie Poirier et Benjamin Daviau fouleront le tatami à Toronto. Comme plusieurs de leurs coéquipiers, les deux athlètes âgés de 16 et 15 ans respectivement représentent d’excellents espoirs de médailles.« J’ai été médaillé de bronze l’an dernier, et en 2010, j’étais passé très près du podium aussi. Je crois que cette année, la première place n’est pas hors de ma portée », explique Jérémie, qui vient tout juste d’obtenir sa ceinture noire (premier dan).Élogieux envers son jeune protégé, Louis Graveline mentionne que Jérémie n’a pas opté pour l’avenue la plus facile. « Il a eu à faire un choix entre la catégorie de poids des 81 kilos, dans laquelle il aurait été assuré d’obtenir un bon résultat, et celle des 73 kilos et moins, dont le calibre est beaucoup plus relevé. Il a décidé que pour sa progression, il était mieux d’affronter la meilleure opposition possible. »Troisième en 2011, Benjamin tentera quant à lui de poser le pied sur la première marche du podium. Il devra pour ce faire vaincre un Ontarien deux fois champion canadien qu’il a déjà affronté à quelques reprises.« À l’Ontario Open, une compétition préparatoire, il a fallu que les juges délibèrent entre eux pour déclarer un gagnant tellement leur combat était serré. La victoire était allée à l’Ontarien, mais Benjamin sait qu’il n’a pas été déclassé, loin de là. »La troisième athlète maskoutaine en U17 sera Sandrine Fournier. La judoka de 14 ans admet songer au podium, mais se prépare surtout en fonction d’un affrontement plus que probable avec son éternelle rivale, Cynthia Bragagnolo.« Elles se sont rencontrées trois fois dans les compétitions provinciales. Elles se sont échangé les deux premières, puis Sandrine a fait la troisième alors qu’elle commençait une bronchite. Cette fois, elle sera à 100 % », analyse M. Graveline.

Quelques recrues à surveiller

Chez les U15, Émile Charbonneau et Marc-Antoine Morin seront du tableau masculin, tandis que chez les filles, Audrey Poirier en sera elle aussi à ses premiers championnats canadiens.

« Ils représentent tous les trois de beaux espoirs de médailles. Marc-Antoine a l’étoffe d’un championnat canadien. Si l’on se fie aux chiffres, toute l’année, il a dominé sur la scène provinciale. Émile est un force compétiteur, ce qui en fait un adversaire redoutable. Audrey, elle, a pris goût à gagner dans la dernière année. Sa mentalité a changé, et c’est ce qui explique en partie sa progression récente. Leur gestion du stress sera un facteur déterminant dans leur quête d’une médaille. »

Sylvie Guertin combattra en kata

La présidente du club, Sylvie Guertin, sera quant à elle du tableau féminin en kata à ces mêmes championnats canadiens. Elle prendra part aux épreuves de nageto-kata (épreuve de projection), de juno-kata (chorégraphie) et de goshin-jitsu (techniques d’autodéfense).

Championne provinciale dans deux de ces épreuves (nageto et juno), Mme Guertin estime qu’il est difficile de prédire les résultats, étant donné que c’est un sport jugé.« On pense toujours un peu au podium, mais c’est dur de faire des prédictions. Les provinces pousseront sûrement pour y envoyer plusieurs équipes, car on est en année de championnats mondiaux (à l’automne, en Italie) », raconte-t-elle.

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