14 mai 2020 - 14:52
La demande est forte en CPE
Par: Rémi Léonard
L’équipe qui était à l’œuvre samedi pour distribuer le matériel de protection aux services de garde était formée de Lise Rodier et de Sandrine Cusson, agentes de soutien technique et pédagogique, de Nadia Bisaillon, agente de conformité, et de la directrice générale du CPE Mafamigarde, Chantal Pelletier. Photo gracieuseté | CPE Mafamigarde

L’équipe qui était à l’œuvre samedi pour distribuer le matériel de protection aux services de garde était formée de Lise Rodier et de Sandrine Cusson, agentes de soutien technique et pédagogique, de Nadia Bisaillon, agente de conformité, et de la directrice générale du CPE Mafamigarde, Chantal Pelletier. Photo gracieuseté | CPE Mafamigarde

Officiellement rouverts depuis lundi, les Centres de la petite enfance (CPE) maskoutains ne manquent pas de volontaires pour occuper les places disponibles.

Les deux CPE contactés par LE COURRIER affichaient en effet la capacité maximale permise pour l’instant, soit 30 % des places habituelles. Même qu’une des deux installations du CPE Les Coquelicots a fait une exception pour dépasser légèrement ce ratio, a indiqué sa directrice générale, Sahla Allani.

Les établissements doivent aussi prendre en compte la profession des parents dans leur sélection, en se basant sur la liste établie par le gouvernement. Du côté du CPE Mafamigarde, on a également atteint le ratio maximal permis et certains enfants ont dû être refusés, a rapporté la directrice générale, Chantal Pelletier.

Il faut dire que ces deux CPE étaient déjà techniquement ouverts depuis plusieurs semaines en tant que services de garde d’urgence pour les enfants des travailleurs essentiels. La participation avait commencé de façon modeste avant d’augmenter progressivement pour atteindre à peu près le même niveau qu’aujourd’hui. La différence majeure depuis la « réouverture » cette semaine tient plutôt au matériel de protection complet qui est maintenant obligatoire pour les éducatrices en contact avec les enfants.

Les autres mesures comme l’accueil des parents à l’entrée, le nettoyage plus fréquent et la désinfection des objets touchés par les enfants sont toujours en vigueur, évidemment. Toutes ces nouvelles façons de faire ont pu « s’intégrer au quotidien » sans trop de bouleversements, a commenté Mme Allani, qui soulignait la belle collaboration des parents. Écho similaire de la part de Mme Pelletier, qui disait constater que les « enfants font bien peu de cas » de tous ces changements.

Pour ce qui est des services de garde en milieu familial, la réouverture se faisait en même temps, lundi, mais à la moitié de leur capacité. Pour la grande majorité, on parle donc de trois enfants par domicile, a indiqué Chantal Pelletier. Pas moins de 87 milieux sont maintenant ouverts sur 94, les autres étant restés fermés pour des raisons de santé, a-t-elle précisé. Notons que Mafamigarde est un bureau coordonnateur de la garde en milieu familial pour la région.

C’est aussi son organisation qui a assuré la distribution de l’équipement de protection pour les autres milieux de garde, une fois que le matériel a été acheminé par le gouvernement. Le CPE a dû attendre jusqu’à samedi pour le faire, soit deux jours avant l’ouverture. C’est tout de même mieux que dans certaines régions plus éloignées, où le matériel n’est pas arrivé à temps pour lundi.

La distribution s’est donc faite à l’installation de Sainte-Rosalie en formule « service à l’auto » pour limiter les contacts, a expliqué Chantal Pelletier. Les heures de cueillette avaient aussi été réparties dans la journée pour la même raison.

Après deux semaines, le gouvernement a prévu que les CPE pourront passer à une capacité de 50 %, puis augmenter graduellement jusqu’à leur capacité totale le 22 juin, à moins que ce plan de match ne soit réévalué entretemps.

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