12 octobre 2017 - 00:00
La démolition est commencée au centre-ville
Par: Rémi Léonard
Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Après des travaux préparatoires, la démolition a réellement commencé ce mercredi sur la rue Marguerite-Bourgeoys au centre-ville. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La démolition des trois édifices à logements de la rue Marguerite-Bourgeoys, acquis par la Ville de Saint-Hyacinthe l’hiver dernier, sera bientôt chose faite. La pelle mécanique des démolisseurs s’est attaquée ce mercredi au premier des bâtiments connexes au stationnement municipal Centre-ville.


La Ville est toujours déterminée à augmenter le nombre de cases de stationnement au centre-ville pour se préparer à l’éventuel chantier du projet de Réseau Sélection, repoussé au printemps. Pour expliquer le moment choisi pour la démolition, le maire Claude Corbeil a expliqué qu’il ne voulait pas laisser ces immeubles vides trop longtemps, afin d’éviter les risques d’incendie et la présence de squatteurs.
Comme le changement de zonage requis pour transformer ces terrains en 52 cases de stationnement n’est toujours pas acquis, le site sera laissé vacant pour l’instant, a reconnu le maire. Rappelons que l’opposition citoyenne est parvenue en avril à bloquer le règlement de changement de zonage, mais qu’il a été retiré par la Ville en juin, peu avant le référendum prévu sur la question. La Ville a donc dû reculer sur ce point, mais pas sur la démolition des édifices.
D’autres démolitions à venir
Le contrat actuel vise également la démolition de l’ancien immeuble du Groupe Vision Partage, sur l’avenue de la Concorde Nord. Certains bâtiments du Groupe Léveillé, eux aussi situés près du stationnement municipal Centre-ville, de l’autre côté de la rue Mondor, pourraient aussi tomber cet automne, a laissé savoir le maire.
Pour Andrée Rochon, agente de développement du comité Logemen’mêle, c’est une fin triste pour des bâtiments locatifs qu’elle a tenté de sauver depuis le début. « C’est vraiment malheureux que la Ville ait procédé avant le référendum. Je trouve que c’est irrespectueux envers la population, qui avait déjà démontré une certaine opposition », a-t-elle commenté. Elle souhaite maintenant tout faire pour conserver le zonage résidentiel afin qu’un éventuel projet de logements sociaux puisse s’y installer, au lieu d’un agrandissement du stationnement municipal.
Un enjeu électoral
La candidate qui rivalise avec Claude Corbeil pour la mairie, Chantal Goulet, a critiqué les actions de la Ville pour augmenter l’offre de stationnement, alors « que rien n’est encore signé avec Réseau Sélection ». « On est en 2017. Il faut arrêter de penser bitume », a-t-elle réagi, mettant plutôt de l’avant d’autres propositions, comme retirer les horodateurs du centre-ville, rendre le transport collectif gratuit et créer des stationnements incitatifs avec des navettes, notamment.
Elle a également déploré que « le patrimoine s’en va en morceaux » au centre-ville sous l’administration actuelle. Si elle parvenait à prendre les rênes de la Ville en novembre, elle voudrait plutôt créer un espace vert ou à vocation communautaire avec cet emplacement qui sera bientôt vacant.
La conseillère sortante du secteur, Sylvie Adam, s’est dite triste du dénouement actuel, même si c’est elle qui a proposé la résolution afin de donner le contrat de démolition. « C’est toujours dommage de détruire des logements, mais il y avait un besoin pour du stationnement », a-t-elle commenté. Comme les trois édifices sont enclavés par le stationnement actuel, il s’agissait du meilleur endroit pour le faire, a-t-elle plaidé, ajoutant du même coup qu’elle voulait épargner les résidences de l’avenue Saint-François. Elle souligne également que les locataires de la rue Marguerite-Bourgeoys ont tous été relogés. 

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