Le président du syndicat des employés de l’usine, René Provençal, affirme avoir appris la nouvelle il y a trois semaines. « On n’a pas de commentaires, car il n’y a jamais rien de couler dans le béton », a-t-il expliqué. Le président du syndicat n’a pas voulu donner plus de détails.
En mars 2010, les ouvriers avaient appris que la section maskoutaine de Parmalat fermerait ses portes à l’automne 2011. À ce moment, c’était la deuxième fois qu’on prolongeait la durée de vie de l’usine. Une vingtaine d’employés sont touchés par l’éventuelle fermeture de l’usine de la rue Nelson.À la demande du syndicat local, le conseiller syndical affilié à la Centrale des Syndicats Démocratiques (CSD), Bernard Cournoyer, a également refusé de commenter cette nouvelle décision.La convention collective des employés maskoutains a été renouvelée en 2009. Elle sera donc valable jusqu’à la fermeture du bâtiment. La direction de Parmalat n’a pas rappelé LE COURRIER.