1 mars 2012 - 00:00
Finis, les démêlés avec la Ville
La joie revient chez Distribution Le Perco
Par: Le Courrier
Patrick St-Onge file le parfait bonheur depuis que sa PME, Distribution Le Perco, est installée au 3090 Choquette, dans le parc Industriel.

Patrick St-Onge file le parfait bonheur depuis que sa PME, Distribution Le Perco, est installée au 3090 Choquette, dans le parc Industriel.

Patrick St-Onge file le parfait bonheur depuis que sa PME, Distribution Le Perco, est installée au 3090 Choquette, dans le parc Industriel.

Patrick St-Onge file le parfait bonheur depuis que sa PME, Distribution Le Perco, est installée au 3090 Choquette, dans le parc Industriel.

Un projet de déménagement réussi et une fabrique d'aliments préparés qui roule à fond de train, il n'y a rien de tel pour redonner le sourire à un entrepreneur qui en a vu de toutes les couleurs au cours des derniers mois, et particulièrement avec la Ville de Saint-Hyacinthe.

« Je suis bien heureux ici. On a enterré la hache de guerre… à moitié, et on se développe. Je ne regrette rien », confiait récemment Patrick St-Onge aux représentants du COURRIER en leur faisant visiter ses nouvelles cuisines.

Maintenant installée dans des locaux tout neufs situés au 3090, rue Choquette, dans le parc industriel, la compagnie Distribution Le Perco fonctionnait auparavant à partir de la résidence de M. St-Onge, avenue Petit, dans le district Saint-Joseph. Bien qu’il s’agissait d’une entreprise industrielle qui était exploitée en zone résidentielle depuis 22 ans – à la fin, même le sous-sol et le garage étaient utilisés pour la production – , la compagnie n’avait jamais été embêtée par la Ville de Saint-Hyacinthe, à qui elle payait d’ailleurs la taxe d’affaires.Mais au début de 2011, des voisins se sont plaints de la présence de cette entreprise dans leur rue et la Ville a décidé d’intervenir. Tout à coup, il fallait que Distribution Le Perco quitte les lieux, et rapidement. « J’aurais pu plaider le droit acquis, mais je voulais déménager parce qu’on était trop à l’étroit. Mais trouver un local, ça ne se fait pas comme ça, et la Ville trouvait que c’était trop long. En octobre, on nous a dit que si on n’était pas partis le 1er décembre, nous aurions à payer une amende de 500 $ par jour », raconte Patrick St-Onge.Après avoir écarté deux projets de location beaucoup trop dispendieux, il a finalement déniché l’emplacement industriel de la rue Choquette, sauf qu’il s’agissait d’une coquille vide que le propriétaire devait cloisonner selon les besoins de l’entreprise. Entretemps, Distribution Le Perco devait perdre un contrat municipal qu’elle détenait, mais que la Ville, vers la fin, renouvelait de mois en mois : celui des machines distributrices du parc Les Salines. La Ville y a mis fin le 1er novembre tout en accordant un contrat d’un an à un concurrent de Distribution Le Perco. Mais tout cela fait maintenant partie de l’histoire. Le 1er mars, M. St-Onge inaugurera un comptoir de « prêt à manger » à l’avant de son nouveau local, un service de vente au détail de repas chauds et froids qui s’ajoutera aux autres productions de l’usine. La compagnie est en pleine expansion; elle compte maintenant 12 employés, fabrique de 5 000 à 10 000 produits par semaine et alimente au moins 20 dépanneurs, 20 cantines mobiles et une foule de machines distributrices dans la région.« On n’a pas inventé le sandwich, mais les nôtres sont bons en tabarnouche. Je peux compter sur deux cuisinières qui font de la maudite bonne bouffe », sourit Patrick Saint-Onge.

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