Ce sera la deuxième fois en deux ans que la GIFLE rend visite à la ligue maskoutaine, pour le grand plaisir de l’organisation de la LAIT. « Ils sont venus l’an dernier et ont adoré ça, assez pour nous proposer de revenir pour nos 30 ans. Jamais on n’aurait osé leur demander, mais ça nous fait vraiment plaisir de les recevoir », confirme la présidente de la LAIT, Jacinthe Dingman.
Il faut savoir que la GIFLE a été fondée par Martin Vanasse, frère d’un certain Christian, qui fait maintenant sa vie en Normandie et qui a amené sa passion pour l’improvisation avec lui après avoir lui-même fait partie de la LAIT. « Le niveau de jeu est très élevé du côté de la GIFLE. C’est comparable à la LNI », assure la présidente. La partie se tiendra au Centre culturel Humania, au coût de 5 $.
Tradition
Avec 30 ans d’existence, la LAIT est un peu une double-aberration : premièrement pour sa longévité (peu de ligues d’improvisation soufflent autant de bougies), deuxièmement pour son respect de la tradition instaurée par Robert Gravel et Yvon Leduc en 1977.
« Rares sont les ligues qui cherchent à atteindre ce second degré d’une partie de hockey », remarque Renée Laroche, trésorière de la LAIT, qui constate régulièrement l’étonnement des gens lorsqu’elle leur dit que les règles de cette ligue sont très peu différentes du jeu original. « On nous le dit souvent, que ça fait du bien de voir une ligue qui respecte les traditions. »
Cela devrait aussi plaire à la Ligue nationale d’improvisation (LNI), qui enverra une équipe à Saint-Hyacinthe le 1er juillet le temps d’un match spécial : l’équipe jouera en terrain connu, demeurant fidèle aux règles écrites il y a 40 ans.
Après la partie opposant les anciens à la GIFLE le samedi 18 février, la saison régulière de la LAIT se poursuit jusqu’au 22 avril, où l’équipe gagnante sera couronnée. Il ne restera alors que le match avec la LNI, qui aura exceptionnellement lieu à l’Espace Rona du Centre des arts Juliette-Lassonde, le samedi 1er juillet, au coût de 20 $.