Aujourd’hui établi à Saint-Simon, où il a aussi monté son propre studio, Patrick St. Georges croit en son projet et a bien hâte de le dévoiler au public. « Le premier volume est un disque de musique électronique sans parole, ambiant. Le second est plus rock alternatif, chanté en français », explique le multi-instrumentiste, qui a composé beaucoup de musique de film et de publicité avant de lancer La machine folle avec son groupe.
C’est un problème de santé qui a forcé St. Georges à repousser au 10 mars le spectacle-lancement, qui coïncide avec la sortie physique des deux volumes.
Bien qu’ils sont dans la quarantaine, les musiciens pensent arriver à toucher un public plus jeune avec des sujets engagés, parfois crus. Musicalement, St. Georges ratisse large. « Il y a autant de chansons rock que pop plus douces qu’électro », commente Patrick St. Georges, qui cite U2, Nine Inch Nails et The Cure parmi ses inspirations.
Phil Collins
En spectacle, Patrick St. Georges chante derrière les tambours. « C’est le défunt Roger Tabra qui m’a dit un jour qu’il fallait un Phil Collins au Québec », explique-t-il. Il sera possible de le voir à l’œuvre avec le reste du groupe le vendredi 10 mars au Zaricot, pour un spectacle qui promet d’être assez chargé. « C’est planant comme musique, et on voyage. Venez nous découvrir », propose-t-il en conclusion.
Les billets sont disponibles sur le site du Zaricot ou à la porte. Il est possible d’obtenir plus d’informations sur le groupe sur le site www.pat-stgeorges.com.