25 juin 2020 - 14:33
La nouvelle identité de la Commission scolaire
Par: Rémi Léonard
Le siège social de ce qui était jusqu’au 15 juin la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, maintenant devenue le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier

Le siège social de ce qui était jusqu’au 15 juin la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, maintenant devenue le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe. Photo François Larivière | Le Courrier

Sans commissaires depuis maintenant quatre mois, l’appellation « Commission scolaire de Saint-Hyacinthe » devenait en pratique un anachronisme, qui a pris fin le 15 juin avec l’annonce de la nouvelle identité de l’organisme.

On savait déjà que les commissions scolaires étaient appelées à devenir des centres de services scolaires et c’est précisément le nom qui a finalement été retenu. La Commission scolaire de Saint-Hyacinthe devient donc le Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe.

D’après la graphie présentée, il semble que le mot « scolaire » se rapporte au centre et non aux services dispensés, ce qui explique le singulier. L’acronyme se bonifie aussi d’un « S » pour devenir CSSSH, une modification qui ne devrait pas trop dépayser ceux habitués aux changements de structures en santé. La facture visuelle de l’organisme rejoint aussi l’uniformité des Centres intégrés de santé et de services sociaux, comme de tous les organismes du gouvernement provincial, d’ailleurs. Tous ces nouveaux éléments s’appliquent à toutes les commissions scolaires du Québec.

Le nouveau CSSSH assure que la mission éducative, l’offre de services et l’affectation du personnel demeurent toutes les mêmes. Les différentes écoles garderont par ailleurs leur nom et leur logo. La transition doit s’échelonner sur deux ans au total.

Pour remplacer les commissaires, un nouveau conseil d’administration formé de cinq parents d’élèves, de cinq membres du personnel et de cinq représentants de la communauté sera formé d’ici le 15 octobre, a précisé le CSSSH. L’entrée en fonction était initialement prévue pour le 15 juin, mais la pandémie a causé ce délai.

Formation de préposé

La pandémie a aussi entraîné des changements plus concrets dans le réseau scolaire, comme la mise sur pied en quelques jours de la nouvelle formation accélérée pour devenir préposé en CHSLD. À Saint-Hyacinthe, elle est offerte par le biais de Parcours Formation, le centre de services aux entreprises du CSSSH qui assure aussi les services de formation continue. Elle a débuté le 15 juin pour 209 candidats répartis en 10 cohortes, a informé Esther Charette, régisseuse aux communications du CSSSH.

La formation se divise en une partie théorique de 120 heures qui se déroule dans les locaux et les laboratoires de l’EPSH, puis une autre partie de 255 heures en milieu de travail et en formation à distance, a-t-elle spécifié. Comme l’objectif du gouvernement est de former rapidement assez de préposés pour venir en aide au réseau de la santé, une bourse de 760 $ par semaine est offerte durant la formation. Une fois l’attestation d’études professionnelles obtenue, le salaire de départ annuel est de 49 000 $ à temps plein, indique aussi le gouvernement.

Des « camps pédagogiques »

Autre spécificité liée à la situation entourant la pandémie, des camps pédagogiques avaient été organisés afin d’aider certains élèves en difficultés dans des matières de base, alors que l’enseignement traditionnel est suspendu depuis maintenant trois mois. Une quarantaine d’élèves les fréquentaient depuis la semaine du 8 juin, soit à la Polyvalente Hyacinthe-Delorme, à la Polyvalente Robert-Ouimet et à l’école Raymond, a aussi informé Mme Charette. La durée n’était que de trois semaines en tout.

Par la suite, comme à l’habitude, des cours d’été seront offerts à certains élèves de 4e et 5e secondaire qui n’ont toujours pas les acquis nécessaires pour obtenir leur diplôme ou les préalables à la poursuite de leur parcours. Ce volet débute le 29 juin.

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