Après avoir laissé, il y a deux ans, le poste qu’il occupait à la Fondation Mira, l’action politique a pris énormément de place dans sa vie. Aujourd’hui, il vit uniquement de son salaire de conseiller municipal et des petits revenus que lui procure sa présence au conseil des commissaires de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe – il y siège depuis déjà 10 ans – et à l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Il préside la Commission des jeunes élus de l’UMQ, un poste qui le tient d’autant plus occupé qu’il est souvent appelé à remplacer le président de l’UMQ, Éric Forest, sur plusieurs tribunes.
« Pour l’instant, je me consacre uniquement à la politique. Je ne roule pas sur l’or, mais l’argent, ce n’est pas ce qui me motive dans la vie », confie David Bousquet. S’il obtient un deuxième mandat au conseil, il passera en mode économie, dans tous les sens du terme.« Il faut absolument stimuler notre économie, et j’espère que tous les candidats ont cette volonté-là. Avant les loisirs, ce sont des dossiers comme celui de l’Hôtel des Seigneurs qui doivent être priorisés », affirme-t-il.Il rappelle que ces dernières années, la Ville a consacré beaucoup d’argent au secteur du loisir, et qu’elle reste d’ailleurs sur cette lancée. « Dans le dossier La Métairie, j’ai les mêmes chiffres que vous, on arrive à 10 millions $. La Métairie, c’est une création de dépenses. On a beaucoup investi dans la qualité de vie des gens, mais pas dans l’économie. Le projet des trois glaces, la Cité de la biotechnologie, le tunnel Casavant, ça crée de la richesse : on doit se concentrer sur ces projets-là. On a toujours priorisé les loisirs : après le projet des loisirs Saint-Joseph, les centres communautaires seront tous neufs. Après, est-ce qu’on pourra passer à autre chose? »Il considère néanmoins que la Ville a réalisé une excellente affaire en faisant l’acquisition du monastère des religieuses du Précieux-Sang. « Il a énormément de potentiel dans ce bien patrimonial. Pour moi, c’est un dossier économique et culturel, sur lequel il sera intéressant de travailler. » En revanche, il ne tentera pas de protéger ce qui reste de l’ancienne usine Goodyear, qui se trouve dans son district. Mais il croit en un projet qui s’harmoniserait avec les bâtiments voisins E.T.-Corset et Les Orgues canadiennes.Réélu, il continuera de recourir aux réseaux sociaux pour garder le contact avec ses concitoyens. « On m’a déjà reproché d’être trop transparent, mais c’est un aspect de ma personnalité qui ne changera pas. J’aime donner mon opinion et la diffuser sur Facebook. Il y a des décisions majeures qui s’en viennent et il est bon qu’on informe la population de façon proactive. »
