29 mars 2012 - 00:00
La Ressourcerie a rendu les armes
Par: Le Courrier
Comme plusieurs personnes, je déplore la fermeture de la Ressourcerie. C’était était un beau projet collectif, à la fois social et environnemental. Il a vu le jour grâce à la confiance que lui ont accordé les organismes du milieu en acceptant de le soutenir financièrement.

Comme plusieurs personnes, je déplore la fermeture de la Ressourcerie. C’était était un beau projet collectif, à la fois social et environnemental. Il a vu le jour grâce à la confiance que lui ont accordé les organismes du milieu en acceptant de le soutenir financièrement.

Dans l’article publié dans Le Courrier du 8 mars, la réalisation de ce projet semble essentiellement attribuée à une seule personne alors qu’il n’aurait pu éclore sans le travail de nombreux bénévoles. Les efforts de tous ceux qui y ont contribué devraient à mon avis être justement reconnus. D’abord les membres du CA qui ont tous très généreusement donné leur temps et contribué à sa mise en place, puis les nombreux bénévoles sur le terrain qui ont permis de le concrétiser. Il ne faut pas oublier les personnes employées par l’organisme qui ont également travaillé sans compter, dans des conditions parfois très difficiles en assumant bien souvent des surcharges de travail. Tous l’ont fait sans ménager leurs efforts, parce qu’ils y croyaient. Sans eux, La Ressourcerie n’aurait jamais pu survivre.J’aurais souhaité que La Ressourcerie puisse se retirer du paysage maskoutain comme elle l’aurait mérité : dans le respect et la dignité. Malheureusement, ce n’est pas le cas…Que certaines erreurs aient été commises, chacun est en mesure de reconnaître les siennes. Mais je suis persuadée que tous ont agi dans ce qu’ils croyaient être le meilleur intérêt de La Ressourcerie. Nul besoin à mon avis de tenter de faire retomber la faute sur le modèle d’économie sociale, la complexité de la gestion ou le manque de bénévoles. Encore moins besoin de venir laver le linge sale sur la place publique en pointant du doigt une personne. Cette attitude est déplorable et vient malheureusement ternir l’image qui restera de l’organisme.

Nicole Jetté-30-

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