3 mars 2016 - 00:00
La ringuette en vogue à Saint-Hyacinthe
Par: Maxime Prévost Durand
La ringuette en vogue à Saint-Hyacinthe

La ringuette en vogue à Saint-Hyacinthe

La ringuette en vogue à Saint-Hyacinthe

La ringuette en vogue à Saint-Hyacinthe

Ringuette Saint-Hyacinthe a vu son nombre de membres doubler cette saison, frôlant la centaine d’adeptes. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Ringuette Saint-Hyacinthe a vu son nombre de membres doubler cette saison, frôlant la centaine d’adeptes. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Ce n’est pas tout à fait du hockey. Le bâton n’a pas de palette et la rondelle est un ­anneau de caoutchouc. Son jeu est rapide et exclusivement féminin. La ringuette gagne en popularité à Saint-Hyacinthe, tellement que le nombre d’inscriptions a explosé cette saison et frôle maintenant la centaine d’adeptes.

Il y a une dizaine d’années, le sport faisait son arrivée en sol maskoutain. Peu de gens ici connaissaient la discipline et ­Ringuette Saint-Hyacinthe a fait des débuts bien modestes.

L’an dernier, l’organisation sportive comptait une quarantaine de joueuses dans ses rangs. Pour la saison en cours, elle a vu son achalandage doubler, si bien qu’elle compte maintenant huit équipes regroupant des joueuses d’environ 7 ans à 18 ans.

« On n’avait pas un gros bassin avant. On se retrouvait donc avec des joueuses de fort calibre et d’autres de calibre plus faible dans une même équipe. Ça devenait difficile pour que tout le monde ait du plaisir », relate Josée Guertin, la plus ancienne membre ­active du C.A. de Ringuette Saint-Hyacinthe.

Mais l’expansion que connait l’organisation lui permet d’avoir cette saison des équipes plus équilibrées. Les catégories novice (8-9 ans), benjamine (12-13 ans) et cadette (16-18 ans) comptent deux formations de niveau différent.

La ringuette pourrait même intégrer l’offre de sport-études de l’école secondaire Fadette dès l’automne prochain. Une ­rencontre d’information en ce sens avait été tenue en décembre et avait soulevé l’intérêt d’une douzaine de joueuses. Certaines ­modalités et formalités doivent encore être examinées avant d’officialiser le tout.

Un sport à part entière

Souvent comparé à tort avec le hockey ­féminin, la ringuette est un sport à part ­entière. Oui, il s’agit d’un sport de glace où l’objectif est de marquer dans le but ­adverse, mais outre cela, la ringuette est bien différente du hockey.

On ne verra pas, par exemple, une joueuse traverser la patinoire entière pour aller ­marquer. Pour la seule bonne raison qu’elle n’en a pas le droit selon les règles du sport, qui prône le concept d’équipe. Une joueuse doit obligatoirement faire une passe pour traverser chacune des lignes bleues. Ainsi, il y a un minimum de deux passes à faire avant de marquer lorsque le jeu se déploie à partir du territoire défensif.

« La ringuette est un sport d’équipe juste pour les filles. Elles sont obligées de faire des passes pour aller d’une zone à l’autre. Elles doivent donc utiliser les forces de tout le monde. C’est la définition ultime du ­travail d’équipe », raconte Michelle Quintal, la directrice technique de ­Ringuette Saint-Hyacinthe.

La mise au jeu se fait un peu comme au soccer, alors qu’une joueuse d’une équipe doit faire une passe à une coéquipière pour lancer la période. Lors d’arrêts de jeu, une des deux équipes relance l’action au cercle le plus près. Rendu à un certain niveau, la règle des 30 secondes s’applique, comme au basketball, et force une équipe à effectuer un tir au but dans un délai de 30 secondes. Si ce délai n’est pas respecté, l’anneau est attribué à l’autre équipe.

Portes ouvertes

Dans le but de faire découvrir ce sport à la population maskoutaine, Ringuette Saint-Hyacinthe tiendra le 6 mars, soit ce dimanche, des portes ouvertes. L’activité débutera à compter de 15 h 30 et se ­poursuivra jusqu’en fin d’après-midi à la glace Comax du complexe Isatis Sport.

Les filles qui désirent essayer la ­discipline doivent se présenter avec leur casque, des gants et des patins. Le reste de l’équipement pourra leur être fourni.

Pour plus d’informations, on appelle au 514 688-9811 ou on écrit à annieclaude_gb@hotmail.com.

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