25 juillet 2013 - 00:00
Loisirs : finie la centralisation des enfants handicapés
La Ville a pris un virage à 180 degrés
Par: Le Courrier
L'an dernier, les enfants ayant des limitations physiques ou intellectuelles étaient regroupés aux Loisirs Douville, sous la supervision du MALI.

L'an dernier, les enfants ayant des limitations physiques ou intellectuelles étaient regroupés aux Loisirs Douville, sous la supervision du MALI.

L'an dernier, les enfants ayant des limitations physiques ou intellectuelles étaient regroupés aux Loisirs Douville, sous la supervision du MALI.

L'an dernier, les enfants ayant des limitations physiques ou intellectuelles étaient regroupés aux Loisirs Douville, sous la supervision du MALI.

Fini le regroupement aux Loisirs Douville. Depuis cet été, les petits Maskoutains ayant des limitations physiques ou intellectuelles fréquentent le camp d’été de leur quartier.

Le Mouvement Action Loisirs (MALI) a mis fin à l’entente qui le liait à la Ville de Saint-Hyacinthe à titre de gestionnaire des services de loisirs d’été offerts aux enfants handicapés. L’organisme avait déjà expliqué, l’automne dernier, son essoufflement face à ce mandat qui prenait de l’ampleur chaque année et qui devenait incohérent avec sa propre mission.

L’entente tombant à l’eau, la Ville de Saint-Hyacinthe a décidé d’assurer elle-même la gestion du programme en collaboration avec les Corporations de loisirs. Depuis juin, les enfants handicapés fréquentent donc le camp de jour de leur quartier, épaulés par des accompagnateurs. « Avec les travaux aux Loisirs Douville et avec la demande grandissante en matière d’accompagnement, ça devenait lourd de tout gérer à un seul endroit. Disons qu’un paquet de coïncidences nous ont permis de revoir et d’améliorer l’offre sur le territoire de la Ville de Saint-Hyacinthe », a expliqué Michel Rouleau, coordonnateur municipal des services aux personnes handicapées et responsable des loisirs de quartier. Du coup, le budget de la Ville destiné à l’intégration des enfants handicapés aux loisirs d’été est passé du simple au double. En 2012, la Ville avait versé 35 000 $ au MALI dans le cadre de son entente de service, soit un peu plus de 40 % du budget total du service. Dans le cadre de la décentralisation, la Ville prévoit verser cette année un montant de 80 000 $. « Évidemment, la décentralisation coûte plus cher, mais les conseillers municipaux en étaient conscients et je crois sincèrement qu’ils voulaient mettre en place le meilleur programme d’accompagnement possible », a remarqué M. Rouleau. Le montant octroyé permet de défrayer les formations et les salaires des accompagnateurs répartis dans les huit camps d’été, mais aussi d’un coordonnateur qui se déplace d’un camp à l’autre pour assurer un suivi étroit et trouver des solutions aux problématiques particulières. Le programme est d’ailleurs bonifié par un arrimage entre les loisirs d’été et les autres services spécialisés dont bénéficient déjà cette clientèle. Les accompagnateurs connaissent ainsi les activités préférées ou redoutées des enfants qu’ils accueillent en vue de s’assurer qu’ils tirent le plus grand plaisir de chaque journée. Selon M. Rouleau, les Corporations de loisirs ont bien accueilli cette nouvelle approche de la Ville, d’autant plus que le secteur Douville semble sortir grandi de son expérience auprès des enfants handicapés. « Ce qui est intéressant de l’expérience vécue aux Loisirs Douville, c’est que l’intégration est aussi positive pour les jeunes handicapés que pour les autres, qui développent une belle ouverture d’esprit face à la différence », conclut-il.

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