23 février 2017 - 00:00
Au cœur du Maskoutain
La Ville cesse la distribution aux portes 
Par: Benoit Lapierre
Avec la fin de la distribution du bulletin municipal à toutes les portes, la publication Au cœur

Avec la fin de la distribution du bulletin municipal à toutes les portes, la publication Au cœur

Avec la fin de la distribution du bulletin municipal à toutes les portes, la publication Au cœur

Avec la fin de la distribution du bulletin municipal à toutes les portes, la publication Au cœur

À partir de maintenant, les résidents de Saint-Hyacinthe et des 16 autres municipalités de la MRC ne recevront plus à leur porte le bulletin municipal Au cœur du Maskoutain, contenant aussi beaucoup d’informations sur les activités culturelles et sportives proposées aux détenteurs de la carte Accès-Loisirs.


Le numéro de février 2017 est le dernier à être parvenu à toutes les portes à même le publisac, apprend-on à la page 7 de la publication, où on annonce une refonte du bulletin municipal. Le message est répété à la une du cahier « Le loisir », la partie du bulletin municipal qui était distribuée dans le reste de la MRC des Maskoutains, de même qu’à Saint-Denis-sur-Richelieu (hors MRC). 

À sa prochaine parution, le 2 mai, le bulletin apparaîtra en version électronique sur le site Web de la Ville de Saint-Hyacinthe, et en version papier à 23 points de distribution municipaux, dont les dix centres communautaires du réseau des loisirs (16 000 exemplaires au total). Pour le reste du territoire des Maskoutains, 8200 exemplaires seront répartis entre les 16 municipalités, pour distribution dans les lieux de leur choix. Globalement, le nombre de copies imprimées chutera de 60 %.

« Au cours de la dernière année, la Direction des communications, en collaboration avec le Service des loisirs et ses organismes partenaires, a planifié une transformation majeure du bulletin municipal. Vous découvrirez tous les changements dès la sortie du prochain numéro, le 2 mai », peut-on lire dans le dernier « Au cœur du Maskoutain ».

Les autres modifications apportées au cadre organisationnel touchent notamment le nombre de parutions, lequel passe de cinq à quatre annuellement. Le bulletin municipal sera aussi rebaptisé, et son nouveau nom sera choisi avec le concours des étudiants du programme Arts, lettres et communication – Littérature et création du Cégep de Saint-Hyacinthe.

Les chiffres

Jusqu’ici, le bulletin Au cœur du Maskoutain était tiré à 26 640 exemplaires dans sa version intégrale, plus 13 680 copies supplémentaires du cahier « loisir » destinées à la région. Brigitte Massé, directrice des Communications à la Ville, a précisé qu’en 2016, la production des cinq numéros a coûté 114 379 $, soit 25 064 pour la production graphique, 80 145 $ pour l’impression et 9 170 $ pour la distribution dans le publisac. Le numéro de février 2017 a coûté 18 533 $ à produire et distribuer, tandis que pour les trois autres parutions au programme cette année, le budget a été établi à 60 114 $. À cela s’ajoute un numéro spécial sur les élections municipales à Saint-Hyacinthe, qui sera distribué à Saint-Hyacinthe (coût total : 5594 $). Pourles quatre bulletins municipaux de 2017 et une nouvelle grille graphique (10 000 $), la dépense devrait atteindre 94 241 $, taxes incluses. « Cependant, 2017 n’est pas une année de référence pour les coûts, car il y a des frais reliés à la refonte de l’outil et à la production d’un numéro spécial sur les élections », signale Brigitte Massé. 

Le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, Louis Bilodeau, a expliqué qu’avec son nouveau bulletin, la Ville allait réaliser des économies d’argent et de papier tout en répondant aux attentes de deux clientèles. « Nous sommes conscients qu’une partie de la population veut conserver le bulletin papier. Mais on s’est aussi inspiré d’autres municipalités qui utilisent le web pour rejoindre tout le monde. Le papier, c’est moins nouvelle génération. »

Ce changement de cap dans la diffusion de l’information municipale a été exposé aux conseillers municipaux l’automne dernier, mais le dossier, semble-t-il, n’a donné lieu à aucun débat. 

« Au départ, ça devait être seulement Internet. Mais ils (aux Communications) ont fait un petit sondage à l’interne pour savoir ce que les gens préféraient, et les réponses ont été très partagées. C’est à la suite de ce sondage qu’ils ont décidé de garder aussi des copies papier », a expliqué le conseiller André Beauregard, qui occupe le poste de coordonnateur des Loisirs Douville.

Selon lui, l’arrêt de la distribution aux portes du bulletin municipal et de sa section « loisir » n’empêchera pas les citoyens de s’informer adéquatement au sujet des activités culturelles et sportives. « Et si on voit qu’on s’est trompé, on pourra toujours revenir en arrière », signale-t-il. 

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