4 juillet 2013 - 00:00
Procédure d'octroi de contrats
La Ville de Saint-Hyacinthe a dû répondre à l’UPAC
Par: Le Courrier

Comme cela s'est produit dans d'autres villes de taille similaire, dont Granby, des vérificateurs de l'Unité permanente anticorruption (UPAC) ont déjà fait un arrêt à l'hôtel de ville de Saint-Hyacinthe.

Ils s’intéressaient principalement à la procédure d’octroi de contrats de la municipalité, a indiqué la directrice générale adjointe de la Ville, Chantal Frigon, en réponse à une question du COURRIER au sujet de l’UPAC, après la séance régulière du conseil municipal de mardi.

« Nous avons été visités une seule fois, en août 2012, et les membres du conseil ont été mis au courant. Les gens de l’UPAC ont rencontré le directeur général, Louis Bilodeau. Ils voulaient connaître notre façon d’octroyer les contrats », a expliqué Mme Frigon.Elle a précisé qu’à la demande de l’UPAC, la Ville a remis des copies numérisées de tous les contrats municipaux de 25 000 $ qui ont été octroyés à partir de 1995. Comme une partie de la période couverte par cette recherche était antérieure au regroupement municipal de 2002, la Ville a dû aussi déterrer des contrats qui avaient été accordés par les anciennes municipalités de Saint-Thomas-d’Aquin, Sainte-Rosalie, la paroisse de Sainte-Rosalie, Saint-Hyacinthe-Le-Confesseur et Notre-Dame-de-Saint-Hyacinthe. « Notre service des archives a fait un travail colossal », assure Chantal Frigon qui ne sait rien des conclusions tirées de ces vérifications. « À ce jour, nous n’avons eu aucun autre contact avec l’UPAC, de quelque manière que ce soit », a-t-elle précisé.Cette visite de l’UPAC ne semble avoir causé aucune inquiétude au sein du conseil municipal. « Le maire Bernier nous avait mis au courant de ça, puis on n’en a plus réentendu parler. S’il y a quelqu’un d’extrêmement honnête en qui on peut avoir confiance, c’est bien Claude Bernier. Il passe ses journées à l’hôtel de ville, toujours collé sur la direction générale : c’est notre chien de garde. Celui qui va le remplacer aura de grosses bottines à chausser », affirme Bernard Barré.

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