26 janvier 2017 - 00:00
Stationnement du parc Les Salines 
La Ville et le concepteur devant le juge en février
Par: Jean-Luc Lorry
La Ville et le concepteur du stationnement du parc Les Salines se retrouveront au Palais de justice de Saint-Hyacinthe à partir du 6 février pour la tenue du procès intenté par la municipalité. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville et le concepteur du stationnement du parc Les Salines se retrouveront au Palais de justice de Saint-Hyacinthe à partir du 6 février pour la tenue du procès intenté par la municipalité. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville et le concepteur du stationnement du parc Les Salines se retrouveront au Palais de justice de Saint-Hyacinthe à partir du 6 février pour la tenue du procès intenté par la municipalité. Photo François Larivière | Le Courrier ©

La Ville et le concepteur du stationnement du parc Les Salines se retrouveront au Palais de justice de Saint-Hyacinthe à partir du 6 février pour la tenue du procès intenté par la municipalité. Photo François Larivière | Le Courrier ©

À moins de trouver un terrain d’entente, la Ville est attendue le lundi 6 février au Palais de justice de Saint-Hyacinthe pour neuf jours de procédure dans le dossier qui l’oppose à Objectif Paysage, une firme de paysagement responsable de la conception du stationnement du parc Les Salines. 


Cette entreprise de Mont Saint-Hilaire s’est vu confier en 2007, le mandat de réaliser les plans et devis de ce stationnement dans le cadre du projet de construction du nouveau chalet du parc Les Salines. 

Le stationnement était à peine construit quand la Ville a constaté, en octobre 2010, la formation de plusieurs nids de poule, une accumulation d’eau et une détérioration de la surface de roulement.

La Ville déplore le piètre état du stationnement du parc qu’elle qualifie de « déficient, dangereux et inapproprié ». Elle considère que cet ouvrage se détériore en raison de vices de conception.

Estimant qu’il en coûterait environ 560 000 $ pour sa réfection, la Ville de Saint-Hyacinthe a poursuivi le concepteur au printemps 2013 en lui réclamant une somme totale de 650 367 $. 

« Elle (la Ville) a été régulièrement critiquée et ridiculisée par les usagers du parc, par la population et par les médias locaux à cause de la piètre qualité de la surface du stationnement, le tout tel qu’il le sera plus amplement démontré lors de l’audition », peut-on lire dans la poursuite déposée par la Ville. 

En janvier 2014, la Ville a augmenté de manière significative sa réclamation en la portant cette fois à 1 518 182 $.

Dans la requête introductive d’instance en dommages amendés, dont LE COURRIER a obtenu copie, la Ville chiffre à plus de 1,2 M$ le coût des réparations et de reconstruction du stationnement tout en respectant le concept de stationnement vert.

La Ville évalue ses frais d’expertise à 63 073 $ et inclut des dommages pour une somme de 50 000 $.

Pour ce contrat de paysagement, la Ville a versé à Objectif Paysage, une somme de 101 237 $. Toutefois, une facture de 10 045 $ représentant des honoraires additionnels demeure impayée par la municipalité en raison du litige.

En juin 2013, Objectif Paysage a déposé une défense au Palais de justice de Saint-Hyacinthe dans laquelle elle remet en question la responsabilité de la Ville de ne pas avoir respecté les instructions d’entretien du stationnement, qui selon l’entreprise, entraîne des problèmes d’accumulation d’eau. 

Dans l’attente de connaître l’issue des procédures judiciaires, la Ville a réservé au Programme triennal d’immobilisations (PTI), un montant de 1 296 000 $ pour la réfection du stationnement du parc Les Salines.

La tutelle se poursuit

Depuis 2011, la gestion du parc Les Salines est assurée par une corporation en vertu d’une entente signée avec la Ville. 

En février 2016, nous révélions que la municipalité, via le Service des loisirs, avait repris le contrôle du parc sous la forme de tutelle pour une période d’au moins un an. 

Cette décision faisait suite à des départs successifs au conseil d’administration et à la difficulté d’assurer une certaine stabilité au poste de coordinateur aux opérations du parc.

À la Ville, la direction des Communications nous a indiqué que l’accompagnement du Service des loisirs se poursuivait toujours.

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