Ce n’est pas de savoir que M. Barré a un profond respect pour Louis Bilodeau qui m’a fait sursauter. Cet administrateur chevronné mérite notre plus grand respect à tous. Ce qui m’étonne, c’est d’entendre notre bon conseiller de La Providence dire que son directeur général est la voix du conseil municipal.
Je ne suis pas d’accord, mais pas du tout. À mon sens, le directeur général de la Ville de Saint-Hyacinthe, comme de toutes les autres municipalités, soit dit en passant, devrait davantage être vu comme le bras du conseil et non sa voix.
Le rôle de M. Bilodeau devrait être d’exécuter les ordres du conseil et de s’assurer que toutes ses décisions, prises en ayant en main le portrait complet de chaque dossier, soient mises en application. Au pire, la petite voix de M. Bilodeau devrait se faire entendre à l’interne, ou sur demande du maire ou du conseil.
Avec parcimonie et quand le besoin s’en fait sentir. La voix du conseil, celle qui devrait expliquer, motiver et défendre toutes les décisions discutables (ou pas) des élus devrait être celle du maire Claude Corbeil. Le problème, c’est que M. Corbeil ne joue pas assez ce rôle qu’il concède encore trop facilement à son directeur général devenu une béquille sur laquelle il s’appuie depuis cinq ans. Trop et trop souvent, comme le maire Claude Bernier avant lui, diront certains.
Tant et si bien que Louis Bilodeau a pris l’habitude d’en mener large. Avec les années, il est devenu le bras, la voix et même le visage du conseil puisqu’il est aussi sur la plupart des photos officielles impliquant la municipalité. Et ce n’est pas lui qui va s’en plaindre on dirait…