31 mai 2018 - 00:00
La vraie couleur de Soran
Par: Maxime Prévost Durand
Avant de faire paraître un premier album cet automne, Soran viendra présenter samedi au Zaricot quelques-unes des compositions sur lesquelles il travaille.

Avant de faire paraître un premier album cet automne, Soran viendra présenter samedi au Zaricot quelques-unes des compositions sur lesquelles il travaille.

Avant de faire paraître un premier album cet automne, Soran viendra présenter samedi au Zaricot quelques-unes des compositions sur lesquelles il travaille.

Avant de faire paraître un premier album cet automne, Soran viendra présenter samedi au Zaricot quelques-unes des compositions sur lesquelles il travaille.

Dès sa sortie de La Voix, en 2015, Soran Dussaigne a attiré l’attention des maisons de disque du Québec. C’est finalement l’équipe d’Audiogram qu’il a rejointe, une étiquette qui lui permettait une pleine liberté sur le plan créatif. Deux ans plus tard, après un parcours parfois sinueux, Soran est enfin prêt à dévoiler sa vraie couleur musicale.


Cet automne, le jeune chanteur fera paraître son premier album, dont deux chansons ont été dévoilées au cours des dernières semaines, « Time to Time » et « Julia ». Avant d’arriver au résultat escompté, il avoue avoir traversé des périodes où la ligne directrice du projet était difficile à tracer. Mais il sent enfin avoir trouvé sa voie.

« J’avais lancé un premier single à l’automne, “I Wish”, et l’approche était totalement différente de “Time to Time” et “Julia”. Je n’étais pas sûr de la direction que je voulais prendre et je ne savais pas trop quel allait être le résultat », dit-il en entrevue.

Avec le recul, Soran soutient que cette première chanson ne le satisfaisait pas totalement. Puis, par un concours de circonstances, il a fait la rencontre de Connor Seidel, un producteur qui a travaillé, entre autres, avec Matt Holubowski. De là est née une collaboration qui allait changer la donne et amener une vision plus claire au jeune auteur-compositeur-interprète.

La plupart des chansons qu’il a composées jusqu’ici – il en a plus de 35 parmi lesquelles choisir pour son album – ont pris forme chez lui plutôt que dans un studio. De cette façon, il crée une musique qui lui est authentique, dans un environnement qui est le sien. « Audiogram m’a acheté des trucs pour que je puisse presque tout faire chez moi. C’est fou la liberté qu’ils me donnent », reconnaît Soran.

Jusqu’ici, la signature pop-folk aux accents reggae qui lui avait permis de se démarquer à La Voix reste toujours à l’avant-plan de ses compositions, comme en témoignent les deux chansons parues récemment. « Les maquettes que j’ai faites tournent surtout autour de la pop, mais je veux que ce soit une pop plus recherchée. »

Afin d’offrir un avant-goût de ce qui doit paraître à l’automne, Soran viendra présenter quelques-unes des compositions sur lesquelles il travaille dans le cadre d’un spectacle au Zaricot, samedi soir. « C’est toujours un peu stressant de jouer des chansons que personne ne connaît encore, mais tu vois tout de suite la réaction des gens et tu sais si c’est bon ou non. C’est la meilleure pratique pour l’album », conclut-il. L’auteure-compositrice-interprète San James donnera le coup d’envoi de cette soirée.

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