23 mai 2013 - 00:00
Ladies night : une histoire de chums
Par: Le Courrier
La pièce <em>Ladies night</em> sera présentée, le jeudi 30 mai, au Centre des arts Juliette-Lassonde, à 20 h.

La pièce <em>Ladies night</em> sera présentée, le jeudi 30 mai, au Centre des arts Juliette-Lassonde, à 20 h.

La pièce <em>Ladies night</em> sera présentée, le jeudi 30 mai, au Centre des arts Juliette-Lassonde, à 20 h.

La pièce <em>Ladies night</em> sera présentée, le jeudi 30 mai, au Centre des arts Juliette-Lassonde, à 20 h.

La troupe de Ladies night célébrait hier à Longueuil la 450 e représentation. En tournée depuis 2001, la comédie mise en scène par Denis Bouchard est devenue, au fil des ans, une belle et longue histoire de chums.

Depuis ce temps, la troupe de Ladies night se classe au rang des habitués dans les villes du Québec où s’arrête la tournée. Il faut dire que la pièce qui met en vedette Guillaume Lemay-Thivierge, Frédéric Pierre, Michel Charette, François Chénier, Marcel Leboeuf et Sylvie Boucher, bénéficie d’un bel effet de bouche à oreille puisqu’elle est pratiquement toujours présentée salle comble sans grande publicité.

« Honnêtement, je ne pensais pas que la pièce se rendrait jusque-là, confie François Chénier, comédien de Ladies night depuis la première heure en 2001. Certaines personnes la comparent à Broue. On s’entend que nous sommes loin d’être rendus-là, mais la pièce se classe quand même 2 e en question de longévité au Québec. Pour un show de tout nu, c’est pas pire! »L’histoire est simple. Cinq amis sur le chômage depuis plus d’un an se lancent dans un spectacle à la manière des Chippendales. Aucun d’entre eux n’a le physique de l’emploi. Ils ont tous des craintes et des réserves, mais ils passent ensemble par-dessus les épreuves. Mais au-delà de la comédie et de la nudité, Ladies night est une belle histoire d’amitié.« C’est le parcours de cinq gars qui ne se croient pas capables de relever le défi de danser nu et quand le leader de la gang, Guillaume [Lemay-Thivierge], les motive, tout le monde suit et ils se rendent compte finalement qu’ils sont capables », raconte le comédien. « Mais ce sont aussi toutes les faiblesses des hommes qui sont mises en valeur dans la pièce, poursuit-il. C’est pour cette raison que les femmes rient beaucoup et les hommes aussi, à cause de l’effet de miroir. »Ce ne sont pas tous les comédiens qui joueraient nu quatre mois par année. Comme les personnages, certains ont éprouvé une gêne au départ à se déshabiller sur scène. Mais plus le show avance et se répète, plus ils deviennent à l’aise sous les projecteurs, assure François Chénier. Au point où ils offrent désormais une version allongée de la finale pendant laquelle chacun enlève son string.Et si la pièce nécessite une belle énergie sur scène, elle en crée nécessairement une autre dans la loge alors que les comédiens ont développé une belle complicité.« Quand on se retrouve dans l’année, c’est notre gang de gars que l’on retrouve! Et quand je dis cela, je parle aussi de Sylvie [Bouchard]. Avec un show comme celui-là, cela prend des gens fous et niaiseux et Sylvie l’est tout autant que nous sinon plus », dit-il en riant.La troupe de Ladies night présentera sa 453 e représentation, le jeudi 30 mai, au Centre des arts Juliette-Lassonde, à 20 h.

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