26 juin 2014 - 00:00
Basketball
L’agenda chargé de Jérôme Desrosiers
Par: Maxime Prévost Durand
Jérôme Desrosiers participe présentement au camp de sélection d'Équipe Canada U17 en prévision du Championnat du monde qui sera tenu à Dubaï en août.

Jérôme Desrosiers participe présentement au camp de sélection d'Équipe Canada U17 en prévision du Championnat du monde qui sera tenu à Dubaï en août.

Jérôme Desrosiers participe présentement au camp de sélection d'Équipe Canada U17 en prévision du Championnat du monde qui sera tenu à Dubaï en août.

Jérôme Desrosiers participe présentement au camp de sélection d'Équipe Canada U17 en prévision du Championnat du monde qui sera tenu à Dubaï en août.

Une première saison dans les rangs scolaires américains, des tournois un peu partout aux États-Unis avec son équipe estivale Brookwood Élite et des camps avec Équipe Canada U17 en prévision du Championnat du monde tenu à Dubaï en août. C'est ce à quoi ressemble l'agenda chargé du joueur de basketball Jérôme Desrosiers.

LE COURRIER a profité d’une rare présence du Maskoutain en ville pour discuter avec lui de ses plans pour l’été, en plus de faire un retour sur sa première année à l’école Northfield Mount Hermon, au Massachusetts.

Il a terminé l’école le 27 mai. Déjà le lendemain, il s’envolait pour Orlando afin de participer à un tournoi avec l’équipe Brookwood Élite, club avec lequel Desrosiers s’aligne durant l’été. « On a disputé six matchs en quatre jours. C’était intense », souligne-t-il.Depuis la fin mai, il a également participé à un tournoi à Dallas, avant de revenir dans son Saint-Hyacinthe natal pour quelques semaines. Il ne faudrait pas penser toutefois que c’est pour se reposer et profiter du confort du nid familial simplement. « Je m’entraîne chaque jour avec [le préparateur physique] Mario Beaulac », dit-il. Musculation et cardio sont au programme, question de garder la forme qu’il a acquise durant l’année scolaire.Hier, il s’envolait pour Toronto afin de participer au camp d’Équipe Canada U17, d’une durée d’une semaine. L’objectif : une place au sein de la formation canadienne pour une deuxième année consécutive dans le but de participer au Championnat du monde qui se tiendra à Dubaï, aux Émirats arabes unis, en août. Le Canada s’y était qualifié l’an dernier grâce à sa troisième place au Championnat FIBA Americas.« En général, ce sont les mêmes gars qui devraient revenir sur l’équipe », affirme l’athlète de 16 ans. Mais il devra tout de même s’assurer de conserver sa place avec la participation au camp. « Je suis confiant, a-t-il avoué la semaine dernière. J’ai juste hâte d’y être, de voir l’évolution des autres gars et de performer. Ça avait été dur pour moi l’an dernier. Mon anglais n’était pas aussi bon et c’était difficile de comprendre les jeux et de les exécuter rapidement. Cette année, j’arrive en grande forme. Je ne me souviens pas de m’être préparé aussi fort pour un camp. »Le 9 juillet, Chicago et un camp des meilleurs espoirs du circuit Adidas, dans lequel évolue Brookwood Élite, attendent Jérôme. Au menu, des joueurs de la NBA pour donner des conseils à la centaine de joueurs réunis, en plus de nombreux entraîneurs de la NCAA qui surveilleront assurément avec attention la tenue de ce camp. Fidèle à son habitude, il sera l’un des plus jeunes joueurs à y prendre part.Une petite pause attendra le joueur de 6 pi 6 po à son retour, avant de repartir à Toronto avec Équipe Canada – s’il fait partie de la sélection – à la fin juillet, question de s’entraîner encore un peu avant de s’envoler pour la France, où les Canadiens disputeront un tournoi en préparation pour le Championnat du monde. De France, l’équipe partira vers Dubaï et y restera pendant près de deux semaines, jusqu’à la mi-août.Si ce n’est pas un agenda chargé ça… et il a seulement 16 ans!

Le désir du ballon

Sa première année avec l’école Northfield Mount Hermon et son réputé programme de basketball en aura été une d’adaptation. Seul « freshman » de l’équipe, Desrosiers a su obtenir la confiance de son entraîneur, John Caroll, qui voit en lui un beau potentiel.

Il a gagné beaucoup en masse musculaire en plus de développer sa combativité, un point qui manquait à son arsenal lors de son arrivée aux États-Unis.« J’ai davantage le désir du ballon maintenant. Je l’ai développé cette année. Je ne l’avais pas avant et ça fâchait mon entraîneur (à Northfield Mount Hermon). Si le ballon roulait près de moi, je me penchais à peine pour tenter de le récupérer. Maintenant, je saute dessus. C’est mon ballon. »Il a disputé pratiquement chaque partie de saison régulière des Hoggers de NMH, même si parfois ce n’était qu’une ou deux minutes de jeu, un exploit rare pour un joueur de première année, lui a confié son entraîneur.Dès la prochaine rentrée, Jérôme pourrait même percer le « starting five » des Hoggers, a-t-il laissé entendre. Mais d’ici là, il a une panoplie d’autres expériences à vivre…

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