22 mars 2012 - 00:00
L’annonce de la ministre Finley pour le logement social n’est que de la poudre aux yeux, selon le NPD
Par: Le Courrier
Marie-Claude Morin, députée du NPD de Saint-Hyacinthe/Bagot

Marie-Claude Morin, députée du NPD de Saint-Hyacinthe/Bagot

Marie-Claude Morin, députée du NPD de Saint-Hyacinthe/Bagot

Marie-Claude Morin, députée du NPD de Saint-Hyacinthe/Bagot

La porte-parole de l’opposition officielle en matière de logement, Marie-Claude Morin, députée du NPD de Saint-Hyacinthe/Bagot, a dénoncé la nouvelle entente fédérale-provinciale sur le logement de 364 millions $ sur trois ans, annoncée le 19 mars par la ministre des Ressources humaines et du Développement des compétences, Diane Finley.

« Ces fonds sont très loin d’être suffisants pour améliorer et maintenir le parc de logements sociaux en bon état. Il s’agit de la pire annonce depuis 10 ans, alors que les besoins en logement ne cessent de croître. Environ 325 000 ménages québécois ont des besoins impérieux de logement, comment le gouvernement peut-il les laisser tomber comme ça? Ce montant apparaît important, mais il n’est que de la poudre aux yeux », a déploré Mme Morin.

L’entente, qui stipule que le gouvernement fédéral versera 57,5 millions $ jusqu’en mars 2014, ne permettra vraisemblablement pas au Québec de se doter des nouvelles habitations à prix modiques (HLM) dont elle a besoin pour assurer à tous les Québécois un endroit décent où vivre. « Le Québec a besoin d’environ 500 millions $ pour la construction de nouveaux logements. Il faut mettre en place une véritable stratégie nationale en matière d’habitation. Ce qu’on demande, c’est un plan à long terme. Or, le Canada est toujours le seul pays du G8 et du monde industrialisé à ne pas avoir un tel plan! », a ajouté Mme Morin. L’annonce de Mme Finley n’a pas permis d’en savoir plus sur la fin des conventions entre des centaines de coopératives d’habitation et le gouvernement fédéral prévue d’ici les prochaines années. « Au Québec, quelque 125 000 logements coopératifs, sans but lucratif et public, sont menacés par la fin de ces ententes. Ces logements abritent des ménages à très faible revenu qui risquent de se retrouver à la rue. Les conservateurs doivent mettre fin à l’angoisse des familles », a conclu Mme Morin.

image