La jeune fille avait eu l’idée de lui envoyer une lettre dans laquelle elle exprime son souhait de réduire la pollution et la pauvreté. À sa lecture, la députée s’est dite impressionnée « par l’étonnante maturité et l’audace » de la jeune citoyenne dans sa démarche, d’autant plus que ces deux sujets sont des préoccupations qui la rejoignent particulièrement, a-t-elle dit.
« Je ne veux pas vivre dans un environnement mal-aimé. Si la Terre est trop polluée, on peut mourir. […] J’aimerais que tous les gens pauvres du Canada puissent avoir un habitat, un manteau et un frigo avec de la nourriture dedans », a indiqué l’élève de 3e du primaire dans sa correspondance.
Elle demande à sa députée de « discuter de ses préoccupations avec les autres députés » et de « prévoir des périodes de questions pour les enfants au Parlement ».
Brigitte Sansoucy a souligné « la justesse de ses propos », ainsi que le lien avec le projet de loi qu’elle a déposé en février pour l’élaboration d’une stratégie nationale sur la réduction de la pauvreté. « Le NDP a fait adopter une motion afin de bannir l’utilisation de microbilles de plastique » a-t-elle aussi rappelé.
La néodémocrate a ensuite invité Laurie-Ève à venir témoigner à Ottawa au comité qui étudiera la stratégie de réduction de la pauvreté, en plus de lui promettre en prime une visite du Parlement en sa compagnie.
Les deux amies se sont ensuite dirigées vers l’école La Petite Académie, que fréquente Laurie-Ève, pour discuter d’environnement et de pauvreté avec une centaine d’autres élèves.