31 janvier 2013 - 00:00
Conflit de travail à l'Hôtel des Seigneurs
L’avenir du Centre des congrès au coeur des négos
Par: Jean-Luc Lorry
L'avenir du Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe (en arrière-plan) devient l'enjeu majeur des négociations entre les employés syndiqués CSN de l'Hôtel des Seigneurs et ses propriétaires.

L'avenir du Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe (en arrière-plan) devient l'enjeu majeur des négociations entre les employés syndiqués CSN de l'Hôtel des Seigneurs et ses propriétaires.

L'avenir du Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe (en arrière-plan) devient l'enjeu majeur des négociations entre les employés syndiqués CSN de l'Hôtel des Seigneurs et ses propriétaires.

L'avenir du Centre des Congrès de Saint-Hyacinthe (en arrière-plan) devient l'enjeu majeur des négociations entre les employés syndiqués CSN de l'Hôtel des Seigneurs et ses propriétaires.

La possible acquisition du Centre des congrès et d'expositions par la Ville de Saint-Hyacinthe devient un enjeu majeur dans la partie de bras de fer qui oppose les propriétaires de l'Hôtel des Seigneurs et les quelque 180 employés syndiqués CSN en grève depuis fin octobre.

Selon la partie syndicale, une entente avec l’employeur était sur le point de se conclure lors de la dernière rencontre de négociation qui a eu lieu le samedi 26 janvier.

« Nous voulons que le futur propriétaire du Centre des congrès s’engage à appliquer la convention collective qui sera signée. Mais cette condition a été refusée par le président de SilverBirch (propriétaire de l’Hôtel des Seigneurs) Steve Giblin », indique Pierre Harnois, conseiller syndical à la CSN et employé de l’établissement hôtelier depuis 22 ans.M. Harnois précise que dans le cas d’une vente partielle où l’actuel propriétaire conserve l’Hôtel des Seigneurs, l’accréditation syndicale demeure valide. Par contre, une nouvelle convention collective devra régir l’emploi des personnes travaillant au Centre des congrès. « Nous exigeons des garanties pour ne pas devoir renégocier au complet un contrat de travail avec l’acheteur du Centre des congrès », précise Pierre Harnois.Localement, les employés souhaitent un rattrapage salarial de 60 cents l’heure, l’embauche de plus de 60 travailleurs pour contrer une pénurie de main-d’oeuvre et le recrutement de personnes pour assurer adéquatement la sécurité de l’hôtel.

Ultimatum patronal

La haute direction de SilverBirch semble à bout de patience et souhaite mettre un terme à l’impasse qui perdure entre les parties en posant un ultimatum.

« Nous sommes très déçus et sérieusement préoccupés par l’état des négociations. Les attentes de la partie syndicale sont encore très élevées. Nous nous donnons jusqu’au 15 février pour nous mettre d’accord sur une entente raisonnable sinon d’autres scénarios seront évalués », prévient Herman Champagne, directeur des relations de travail chez SilverBirch.Parmi les options envisageables, M. Champagne n’exclut pas la vente du complexe hôtelier à un investisseur ou encore de céder le terrain pour d’autres fins commerciales.« Les discussions étaient bien entamées avec la Ville de Saint-Hyacinthe concernant la vente du Centre des congrès. Depuis le déclenchement de la grève, ce dossier est sur la glace », déplore Herman Champagne.Les prochaines rencontres syndicales sont prévues aujourd’hui jeudi et le 13 février.

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