Lorsqu’il s’est entretenu avec LE COURRIER la semaine dernière pour parler de sa mésaventure – l’avion amphibie qu’il pilotait le 12 septembre a coulé au fond du lac Massawippi à North Hatley -, Gabriel Chartier mentionnait que son amerrissage était parfait et qu’il était persuadé que l’avion avait heurté quelque chose dans le lac qui aurait endommagé l’appareil. L’avion a depuis été extirpé des eaux et l’état de la coque, qui a « ouvert comme une canne de conserve à l’impact », semble confirmer sa théorie, d’autant plus que l’objet qui a causé les dommages a laissé des traces de rouille. « Les mécaniciens pensent que ça pourrait être des [barils] de 45 gallons échappés d’un quai », a-t-il rapporté. « Je suis chanceux d’être en vie », commente aussi M. Chartier, qui s’en est sorti avec des blessures somme toute mineures et qui était revenu au travail à l’aéroport de Saint-Hyacinthe dès le lendemain des événements.