25 mai 2017 - 00:00
Centre-ville
Le 1600, des Cascades vendu pour taxes?
Par: Benoit Lapierre
Le propriétaire du terrain vague du 1600, des Cascades a fait sonder le sol à cet endroit la semaine dernière, comme s’il se préparait à y lancer son projet immobilier. Il devra aussi régler son dernier compte de taxes s’il ne veut pas risquer la dépossession. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire du terrain vague du 1600, des Cascades a fait sonder le sol à cet endroit la semaine dernière, comme s’il se préparait à y lancer son projet immobilier. Il devra aussi régler son dernier compte de taxes s’il ne veut pas risquer la dépossession. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire du terrain vague du 1600, des Cascades a fait sonder le sol à cet endroit la semaine dernière, comme s’il se préparait à y lancer son projet immobilier. Il devra aussi régler son dernier compte de taxes s’il ne veut pas risquer la dépossession. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le propriétaire du terrain vague du 1600, des Cascades a fait sonder le sol à cet endroit la semaine dernière, comme s’il se préparait à y lancer son projet immobilier. Il devra aussi régler son dernier compte de taxes s’il ne veut pas risquer la dépossession. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Le terrain vacant qui fait face au Marché public, à l’angle des rues des Cascades et St-Denis, apparaît dans la liste des immeubles mis en vente par la Ville de Saint-Hyacinthe pour cause de taxes impayées en 2016.


C’est donc dire que son propriétaire n’a pas rempli ses obligations envers la Ville au cours de la dernière année et qu’il risque d’être dépossédé s’il ne réagit pas avant la vente d’immeubles pour taxes, laquelle aura lieu à l’hôtel de ville le jeudi 15 juin à 14 h, dans la salle du conseil. Mais si on en juge par les sondages qu’il a fait réaliser à cet endroit la semaine dernière, comme s’il se préparait à une mise en chantier, il fera le nécessaire pour conserver son bien.

L’immeuble du 1600, des Cascades est la propriété d’une compagnie à numéro représentée par Antonio Merulla, de Dorval. Cette firme en a fait l’acquisition en septembre 2015 pour la somme de 400 000 $, avant d’en augmenter le prix à 850 000 $ en décembre 2016, au terme d’une vente à laquelle une seconde société à numéro représentée par M. Merulla a participé en tant qu’acheteur. Cette transaction entre entreprises apparentées n’a eu aucune incidence sur l’évaluation municipale du terrain; elle demeure de 224 500 $, telle qu’établie au rôle triennal d’évaluation 2016-2017-2018.

Au taux d’imposition de 96,6 cents par 100 $ d’évaluation, celui qui s’appliquait aux terrains vagues en 2016, c’est une facture de 2168 $ en taxe foncière qu’aurait dû acquitter le détenteur du terrain, l’année dernière. La Ville a également facturé au nouveau propriétaire des droits de mutation de 11 250 $ découlant de la dernière transaction immobilière. Notons qu’en 2017, le taux de taxation sur les terrains vagues a été haussé à 1,225 $, ce qui fait maintenant 2750 $ à payer en taxe foncière pour cette propriété. 

En attendant qu’un projet immobilier soit mis en chantier sur cet emplacement de 935,5 m2, la Ville s’était entendue avec le propriétaire à l’automne 2016 pour que le terrain puisse servir de stationnement public, sans frais.

À ce jour, deux projets de construction ont été présentés pour ce terrain qui est vacant depuis l’incendie qui a détruit l’édifice Cusson le 1er janvier 2002. Un premier projet a été abandonné par le propriétaire précédent, Joe Lanni, de l’Île Perrot (Arona Construction), lequel avait acquis le terrain de Mauro Barone à l’automne 2011 pour la somme de 240 000 $. 

Un nouveau projet est parvenu à la Ville en 2015. En juin 2016, elle a adopté un règlement de dérogation mineure pour permettre la construction, à cet endroit, d’un édifice mixte de six étages, soit un de plus que le nombre d’étages autorisé dans cette zone.

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