11 août 2011 - 00:00
Le boeuf Wagyu : une viande d’exception
Par: Jean-Luc Lorry
L'éleveur Jeannot Luckenuik n'en démord pas de la qualité exceptionnelle du boeuf Wagyu.

L'éleveur Jeannot Luckenuik n'en démord pas de la qualité exceptionnelle du boeuf Wagyu.

L'éleveur Jeannot Luckenuik n'en démord pas de la qualité exceptionnelle du boeuf Wagyu.

L'éleveur Jeannot Luckenuik n'en démord pas de la qualité exceptionnelle du boeuf Wagyu.

Cette année, les visiteurs de l'Expo agricole de Saint-Hyacinthe ont eu la possibilité de faire une découverte culinaire de choix. Au Pavillon des Pionniers, était présenté le boeuf d'origine japonaise Wagyu. Une viande qui atteint les plus hauts standards de la gastronomie.

Le prix de cette viande est à la hauteur de sa réputation internationale. Par exemple, un filet mignon tranché se vend presque 50 $ la livre. Pour les connaisseurs, la crème de cette race est le boeuf de Kobe dont le steak se vend environ 200 $.

Malgré son prix élevé, les trois éleveurs qui se partagent le marché du Wagyu au Québec ne réussissent pas à répondre à la demande. Actuellement, pour se fournir en viande à la ferme, le temps d’attente est environ de quatre mois. « Il est de plus en plus difficile de se procurer des pures races. Il existe une pénurie de bêtes même sur le marché américain. Pour le moment, il est impossible de faire affaire avec le Japon en raison de la catastrophe nucléaire », mentionne M. Luckenuik dont le cheptel est composé de 102 animaux de race Wagyu et de 150 de race Angus.Cet éleveur dont la ferme est située à Lefebvre dans la MRC de Drummond élève des Wagyu depuis 18 mois. L’idée de se lancer dans ce type d’élevage lui est venue de Martin Picard, le chef propriétaire du restaurant montréalais Au pied de cochon à qui il fournissait du boeuf Angus.« Martin m’a dit un jour, j’ai mangé une viande meilleure que du boeuf Angus. Aussitôt, j’ai fait des recherches sur Internet pour trouver des informations sur ce boeuf exceptionnel. »Pour garantir une viande de qualité irréprochable, Jeannot Luckenuik traite ses bêtes aux petits oignons en les nourrissant exclusivement de produits régionaux comme du foin, de la drêche (mélange d’orge de maïs et de blé) de bière et de la pulpe de pommes.« Comme c’est la viande de boeuf la plus persillée, elle est très savoureuse et extrêmement tendre », précise M. Luckenuik. Le gras contenu dans cette viande est identique à celui de l’huile d’olive. « La graisse intramusculaire de la viande Wagyu n’élève pratiquement pas le taux de cholestérol en comparaison à d’autres races bovines », explique M. Luckenuik.

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