7 juin 2018 - 00:00
2e long-métrage des Films Oiseau de nuit
Le Canada et ses repères, dans la caméra de Mimi Tremblay
Par: Maxime Prévost Durand
Mimi Tremblay a visité chaque province et chaque territoire canadien pour son 2e long-métrage, Repères, dont la grande première est prévue

Mimi Tremblay a visité chaque province et chaque territoire canadien pour son 2e long-métrage, Repères, dont la grande première est prévue

Mimi Tremblay a visité chaque province et chaque territoire canadien pour son 2e long-métrage, Repères, dont la grande première est prévue

Mimi Tremblay a visité chaque province et chaque territoire canadien pour son 2e long-métrage, Repères, dont la grande première est prévue

« Les repères que l’on s’imagine du Canada sont-ils encore d’actualité? » Avec ce questionnement en tête, la Maskoutaine Mimi Tremblay a voyagé avec sa caméra à travers tout le Canada, ses 10 provinces et ses 3 territoires, en quête de réponses afin de réaliser son 2e film de voyage, Repères.


« Le premier voyage que j’ai fait dans ma vie, c’était en 2008. J’avais fait un road trip jusque dans l’Ouest canadien, une sorte de quête identitaire. Cette fois, c’est comme si je me cherchais en tant que pays, raconte Mimi Tremblay. Je me suis posé des questions, je voulais savoir quels sont les repères modernes canadiens et le film montre ceux que j’ai trouvés. »

Ce nouveau long-métrage succède à Nomades, le premier qu’elle avait réalisé avec sa compagnie Films Oiseau de nuit. Dans son premier film, elle racontait un road trip aux États-Unis, qui lui avait fait visiter 28 états en 35 jours. Avant de partir à la découverte d’autres pays, elle s’est retournée vers le Canada pour son second projet.

Repères a été filmé en quatre étapes : les escapades (des fins de semaine dans différentes villes du Québec et de l’Ontario), les Maritimes, la grande traversée jusque dans l’Ouest (et une montée jusqu’au Yukon), puis Iqaluit. Cette dernière étape au Nunavut, l’une des plus marquantes du voyage, a été rendue possible grâce à une campagne de sociofinancement vu les coûts élevés (plus de 4 000 $) pour s’y rendre et s’y installer.

Ce long voyage, qui s’est déroulé sur différentes périodes pendant toute une année, lui a permis d’avoir un portrait global du Canada, d’une côte à l’autre. « Ce qui était vraiment intéressant avec le Canada, c’est que toutes les provinces sont tellement différentes les unes des autres, fait observer la réalisatrice. Les paysages étaient incroyables. Il y a des fois où j’étais vraiment émue. »

Elle a été particulièrement touchée par le contact humain. « Ce que j’ai aimé le plus, ce sont les gens. Partout au Canada, on est généreux de notre personne et on est ouvert. J’ai l’impression que c’est quelque chose qui nous démarque et qui rend le Canada plus intéressant à visiter. »

Sans tomber dans le documentaire, Mimi Tremblay raconte ce qu’elle a vécu et les endroits qu’elle a visités, tout en laissant parler les paysages qui se dressent devant elle. Le montage du film est fait un peu à la manière d’un vidéoclip, avec de la musique, pour rendre la présentation plus dynamique.

Ne manquant pas d’ambition, elle rêve de faire le tour du monde et prévoit faire une dizaine de films du même genre dans les prochaines années avec les Films Oiseau de nuit, qu’elle a lancé en compagnie de sa sœur Maryse. « Au début, on voulait en faire dix en 10 ans, mais on s’est dit que ce serait peut-être déraisonnable », avoue-t-elle. Une soirée de première pour le film Repères sera présentée le 16 juin du côté de Bromont, au Beatnik Hôtel. Les billets sont déjà en vente. Il est également possible de visiter le site Internet www.filmsoiseaudenuit.com pour plus d’informations. 

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